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LETTRES MISSIVES

pour aller faire lever le siege qui a esté mis par les ennemys estrangers - - devant le fort de la Cappelle, nous serions mesmes partys dans quatre `ours 0l11‘ vous aller voir- mais nous es erons ue nostre vo a e ne _ = P Cl sera pas potu cela dilieré plus de quinze jours, et que les dicts ennemys se leveront sans nous donner la peine d’aller jusqu’à eulx : qui est ce que nous vous dirons pour ceste fois, sinon pour vous asseurer de la continuation de la prosperité de nos aiiaires, qui ne se renouv_elle point sans nous souvenir que vostre bon exemple en a esté une des , meilleures et premieres causes. Donne à S‘ -Germain en Laye, le 111]** jour de may 1 ôgli. _ 4 HENRY. . ronozr. i 159lL. — 8 MM. — I". Orig. — Arch. municipales d’Abbeville. Copie transmise par M. Louandre, correspondant ' du ministère de Plnstruction publique. 1 A MON COUSIN LE DUC DE LONGUEVILLE, J couvnamzua er Mou tinucrnmsr GENERAL ns mcsmmz. Mon Cousin, J’ay presentement eu advis, par lettres de mon pro- cureur general et autres mes oiliciers de mon parlement de Thou- louze, de la resolution prise par .tous les habitans de ma dicte ville et par les depputez des villes de mon pays de Languedoc, qui es- toient occupées par mes €DI1€1]1yS, de me recongnoistre po1u‘ leur Boy, et quiils ont depescbé leurs depputez pour me venir trouver à cest efiect. Mon cousin le duc de Joyeuse] s’est trouvé en la dicte ’ Henri de Joyeuse, troisième fils de du vivant du premier duc de Joyeuse, son GuillaumedeJoyeuse, maréchalde France, frère aîné, tué à la bataille de Coutras. et de Marie de Batarnay, avait été maître Comme le mois d’avant cette bataille il s`é~ de la garde-robe de Henri HI, chevalier tait fait capucin sous le nom de père Ange, de ses ordres, gouverneur d'Anjou, de par suite de la mort de sa femme, son Touraine, du Maine et du Perche. Il por- frère puîné, grancbprieur de Toulouse, tait alors le titre de comte du Bouchage, prit le titre ducal. Mais celuilci ayant péri,