Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/169

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“‘>t DE "HENRI 'lv. l5l assemblée et a aydé à prendre la dicte resolution', comme aussy a fait toute la noblesse du pays : dont je vous ay voulu donner advis, afin que vous en faciès rendre graces à Dieu par les villes de vostre gou- VCTHCDTBHÈ. CèSl.€ 1`GdU.C’lÀlOI] 3.l'l'l€‘, H€ à DIOD ObClSS&HCB plus de ql13.lI`€ — vingts villes dû 111011 pays de Languedoc Ou de la Guyenne, ayant. en particulier advis de ma ville d'Agen, laquelle s’est declarée enla pre- sence du marquis de Vilars et contre sa volonté. Je partiray mecrecly pour aller. à la Capelle, ou 1non armée et les autres forces que _i'ay ITIBIICICBS S’HrdV&I1C€I1l§. Faictes CB Pêlldêlll., DIOH COllSlI'l, CG (ILIG VOUS jUg€I‘(i3S €SlFB'à PFOPOS IUOD S€I'V.lC€ Gt PORT secourir les assiegez, A avec fadvis de mes cousins les ducs de Nivernois et de Bouillon : et l 'TJ en 1592, ainsi que nous l’avons dit, le qu'il est question, dans la lettre, du siège P. Ange, à la demande du cardinal son de la Capelle, qui est bien de 1nai 159li. frère et, du peuple de Toulouse, sortit du Le maréchal Henri de Joyeuse vint à la _ cloître, et, en reprenant fhabit séculier cour en 1596 et se plongea dans les plai- et le titre de duc et pair, se mit à la tête sirs avec la même fougue qu’il avait mise de la- Ligue dans la province. Après une à regretter sa femme et à renoncer au prelïiîère dispense du pape, vu furgence monde. Puis, en 1599, il reprit le froc ile des circonstances, le cardinal son frère capucin jusquà sa mort, arrivée le 28 sep- A A lui obtint de Sa Sainteté, le 1`Ajuin i59l ;, tembre 1608, à l’âge' de quarante et un latranslation de l’ordre de Saint-François ans : elle fut attribuée à la fatigue cl’être dans l’ordre de Malte, et la ermission de revenu de Rome à ied. Lors de sa rentrée - P V P pouvoir pendant la guerre se vestir de court, chez les capucins, il s'était mis à prêcher porter l'epée, commander aux gens de guerre dans les églises de Paris, etl’on faisait foule et gouverner la province ; enfin, en mai àses sermons pour entendrelepremierma- 1595, une troisième dispense permit que réchal de France qui fût monté en chaire. pour toute sa vie, et en tout temps, tant de C’est un des personnages de la Ligue sur paix que guerre, il past aller vestu de court, lequel il y a le plus cfanecdotes. A travers porterlepée, tenir gouvernement et tous hon- toutes les contradictions de sa vie, il semble neurs et dignitez seculieres, tant militaires avoir toujours été sincère, et quelques que civiles. Ce fut peu de temps après lettres de lui montrent un esprit qui n`é—’ qu’il fit avec le Roi son accommodement, tait pas sans élévation. Il avait eu de son dont la principale condition fut le bâton mariage avec Catherine de Nogaret—la—Va- de maréchal dé France. La nouvelle que lette une lille, qui épousa en premières le Roi donne ici au duc de Longueville noces le due de Montpensier, dont elle eut étaitldonc très-prématurée et tenait sans Marie de Bourbon, femme de Gaston cle doute àune fausse information ; car on ne France, frère de Louis Xlll. _ peut supposer une erreur de date, puis-