Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/187

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DE HENRI IV. 169 les dicts habitans 11'ayent ‘plus.d’occasion_ de recourir à moy pour ce subject, et vous me feres service que j’auray tres agreable : priant Dieu, Mons' de Tavanes, qu’il vous ayt en sa-saincte garde. Escript au_camp devant Laon, le xi1_]"’ jour de juin 159li ; ' ' r HENRY. p rormn. l59É1. —— 16 JUIN. —I'l’. ' _ ‘ Cop. — Collection de feu M. Auguis. Imprimé. — Histoire de Poitou, par Tmewmsau, t. V, p. 208. . [A LA VILLE DE POICTIEES.] T Tres chers et bien amez, Aprés que les depputez par vous envoyez vers nous ont esté ouys en nostre conseil, que nous avons laissé en nostre bonne ville de Paris, pour le soulagement des personnes qui voudront traicter d’aulcunes afiaires publiques ou particulieres, pen- dant le voyage que nous sommes venus faire en ce pays, et que les j articles de vos remonstrances et supplicationsy ont_ esté `veus et exa- minez, pour nous en donner advis, que sur le contenu en iceulx les s" de Saintré, Marthe et le Franc, du nombre de vos depputez, nous sont —venus trouver au nom de tous, comme aussy le s' de Sautray, de la part- de nostre cousin le duc d’Elbeuf, et nous ont de bouche faict entendre la resolution qu’avés prinse de nous rendre doresnavant la Iidelité et obeissance _que vous recognoissés nous debvoir comme à vostre Roy legitime, et laquelle ils nous ont prestée et asseurée de vostre part, selon la charge que vous leur en aves commise, ce que le dict_ s' Sautray aepareillement l’aict au nom de nostre dict cousin : sur quoy nous vous dirons que nous avons esté tres joyeux d’estre par ce moyen rendu certain de_vos bonnes intentions et que les _avons receues, comme un= bon pere embrasse cordialement ses enfans, lors- ` , que rentrans dans leur dehvoir ils luy donnent occasion d’oublier les ollenses qu’ils luy peuvent avoir faictes, vous asseurant que m’en don- tmmns nz ummi iv.- -xv. az`. `