Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/344

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DE HENRI IV ; [ 325 i S‘—Francois de Gallatas, de Fermer leur eglise, où les dicts ambas- . sadeurs avoient coutume d’aller ouyr le service divin ; .et, ^ depuis, 'Vostre Haultesse n’a voulu permettre l’ouverture d’icelle. Neantmoins pour la singuliere devotion que tous les princes chrestiens ont a la dicte eglise-, i ls ont requis nostre dict ambassadeur d’intercedder en nostre nom envers Vostre Haultesse, allin d’obtenir la dicte permis- sion, ainsy qu'il nous a faict entendre. En quoy desirant la satisfaction de leurs consciences et desir, comme le debvoir de nostre foy et re- ligion nous oblige à leur subvenir à si justes allections, à ceste cause nous supplions tres aflectuetisement Vostre Haultesse que son bon plaisir soit avoir agreable, en nostre contemplation, que la dicte eglise soit ouverte `à tous les dicts cbrestiens, pour y pouvoir aller ouyr le service divin et faire leurs `prieres et oraisons, comme ils avoient accoustumé ; donnant, s’il luy plaist, sur ce ses recommanda- ` tions, de sorte qu’il n’y soit mis empeschement par les ministres et ofliciers de Vostre Haultesse, de laquelle nous recevrons la dicte con- cession àplaisir à nous particullierement faict : et sur ce, Tres hault, . tres excellent, tres puissant, tres magnanime et invincible empereur, nostre tres cher et parfaict amy, nous prions Dieu qu’il veuille icelle Vostre Haultesse conserver et accroistre avec fin tres heureuse. _ - HENPCL. — ` ( [AVANT LE zo MA1>.s 1595.]-III“‘°l [ _ Cop. — Arch. de la Couronne, salle 5, anciennes archives, Ms. 30, fol. gg recto. ` Cop ; — Ms. de M. Monmerqué, intitulé : Despesches, instructions ct’commissions» fol. i3r recto. i [AU GRAND SEIGNEUR.] I [ Tres hault, tres excel-lent, tres puissantftres magnanime et invin- cible prince, le grand empereur des Moutsulmans, sultan Amurathan, nostre tres cher et parfaict amy, en- qui tout honneur et vertu abonde, Nous avons tousjours estimé estre chose convenable et digne de la grandeur des roys et princes, de recueillir benignement ceulx qui, travaillez de quelques disgraces, se reflugient à eulx. C’est pourquoy _