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LETTRES MISSIVES

` Poictou et de Garnache durant trois mois, en luy payant certaine i somme, pour empescher qu’il ne fist pendant le dict temps aulctme levée dans les dicts pays, toutesfois le s' de Malicornes nous a nagueres escript que le dict duc de Mercœur n’avoit voulu approuver ce qui avoit _ esté pour ce regard traicté avec les dicts depputez et qu’il vouloit la i somme plus grande qu’elle ne luy avoit esté accordée ; sur quoy nous nous sommes resolus de luy accorder plus tostila somme qu’il de- ' mande que de laisser la dicte trefve inelliectuée, et avons, suivant ce, escript aux depputez que nous avons vers la Roynedouairiere, nostre sœur, de conclure, avec ceux qui sont de la part du dict duc de Mer- cœur, la dicte trefve pom tout nostre pays de Poictou, pour le dict temps de trois mois, y compris nostre pays de Poictiers, comme nous avons donné charge à nostre cousin le duc d’Elbeul` de le vous escrire plus particulierement, ayans bien voulu pareillement vous en advertir, afin que vous ayés soing de vous informer de ce qui en aura esté re> solu, pour, suivant cela, vous regler pour ce que vous aurés à faire pour ce regard, Donné au camp de Romazin, le inf jour de juillet 1595. . d HENRY. 1595. — 20 w11.1.1sr. ` Orig. g- Arch. générales du département du Nord. Copie transmise par M. Le Glay. archiviste. [A Messe **1; ' Mess", Pour response au memoire que vous m’avés envoyé, je le trouve si deraisonnable, qu’il a laict mal aux oreilles et auxcœurs de 1 La copie conservée dans les archives Fontaine-Francaise, enéorivantàlacitadelleW du Nord né donne point l’adresse de cette de Dijon qu’elle pouvait se rendre au Roi ; lettre. On voir, par le contenu, qu’elle est E et il se retiraavec peu de monde àChâlon, écrite aux personnes chargées par le Roi oùilcommenca bientôtànégociersérieuse- d’entamer une négociation avec le duc de mentpt d'une manière conforme à l°ètat fâ- Mayenne, qu’on savait exaspéré contre le cheux de ses affaires. Mais (Jette lettre connétable de Castille. Le duc, en ellet, prouve qtfauparavant il fit encore une der- se sépara des Espagnols, après la journée de nière tentative pourtraiter comme chef dela