. - DE HENRI IV. Ã101 i 2 Je suis bien aise d'avoir vu, par vos lettres escriptes à la Varanne, que vostre intention s’accorde avec le sujet de malettre. Hastés—vous donc, et croyés queje ne vous lairray pas inutile. ' Q [1595.]- 13 snrrminais. Orié. autographe.—Musée britannique, Mss. Egerton, vol.V, fol. 1 16. Transcription de M. Delpit, 1 Cop. - Arch. duduc de la.Force. Imprimé. — Mémoires de la Force, publiés par M. le marquis on LA Games, t. I°’, p. 265. i A MONS" DE LA FORCE. . h Mons' de la Force, Je n’ay receu que aujourd’huy seulement la vostre par Vallon, car il a esté pris prisonnier par ceulx de lVIontpen— ` sier, et n’en est de retour que ce matin. De mes serviteurs m’avoient bien mande quema sœur estoit malade, mais qu’elle avoit del]`endu à` tous les siens de me l’escrire ; si bien que je croyois que l'envoyant visiter je ne luy Ierois pas plaisir, et que cela luy feroit redoubler son mal, c’est ce qui m’a empesché de le faire. Cependant je ne vous_ celeray poinct que je trouve fort mauvais que mad"“° de la Barre, u quelque deliense qu’elle eust de sa maistresse, ne me l’ayt escriptâ ce que je luy feray cognoistre lorsque je la verray, qui sera bien tost, Dieu aidant. Je vous diray que _j’ay receu cesjours passez une lettre de` 1na sœur par un des siens, qui m’oiIense fort, où, aprés une grande quan- tité d’injures fort humbles, elle me faict cognoistre son mauvais natu- rel ; car elle se plainct de moy le plus cruellement qui il est possible, ` avec doulces paroles en apparence, 11121l.S toutes autres., comme je vous feray voir par sa lettre, que je vous monstreray. Avec tant- de de- plaisirs qui me traversent maintenant, je nien ay senty un plus sen- i sible que, desirant son bien, m’_en savoir sipeu de gré 1. Les ingra- ’ Postscriptum de la main du Boi. i ` ‘ Il n’est pas moins vrai que cetteiprin- encore obtenir d`être mariée, malgré le cesse, âgée de trente-sept ans, n'avait pu désir qu’elle en témoignait depuis tant rsrrnns nn unmu xv.- nv. 5i _
