Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/422

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DE HENRI IV. - l103 1595. — 15 SEPTEMBRE. _ Orig. — Arch. de M. le marquis’de Bourdeille. A MONS“ DE BOURDEILLE, ctppxrlxivu mx cxnouiurn nomma 1> A1>.M11s nn mas o1u>oNNANc1-xs, couvnnmum nr snnrscum. _ mx Mou mrs ma muconn. Mons' de Bourdeille, Le voyage _que j’ay faict en la Franche-Comté, A ou je n’avois poinct amené ceulx de mon conseil, et la maladie de vostre ' homme, present porteur, ont esté cause du long sejour qu’il abfaict . par deçà. Il vous reporte les expeditions qui ont esté ordonnées en mon dict conseil, sur ce qu’il avoit à y poursuivre pour vos affaires. _ S’il y reste encores quelque chose à parfaire, fault que vous en veniés `vous—mesmes faire la sollicitation, et que vous convertissiés le voyage . que vous debviés faire par deçà, en Picardie, ou je m’achemineray dans peu de jours pour faire lever le siege de Cambray. C’est la plus importante occasion qui se soit offerte depuis longtemps, et laquelle par raison doibt produire une grande bataille. C’es1; pourquoy je y appelle mes bons et affectionnez serviteurs, et, vous tenant de ce nombre, je vous y veulx bien inviter par ceste-cy, vous priant de vous y acheminer avec vostre compaignie, le plus tost que vous ponrrés. Et.si vous avés à obtenir quelque faveur ou grace particuliere de, moy, vous ne la pouvés pas faciliter par un plus agreable service. Sur ce, je prie Dieu, Mons’ de Bourdeille, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Lyon, ce xv° septembre 1595. - r - I ' -HENRY. ` » roncnr. 1595.- 17 snrrrnnnn. . Cop. —~Musée britannique, Galba, D XI, fol. 136. Transcription de M. Delpit. i A NOS TRES CHERS ET BONS AMYS LES ESTÀTSGENERAUX ~DES PROVINCES UNIES DES PAYS BAS. _ Tres chers et bons amys, Si par le passé vous avés demonstré quelque affection à fadvancement de mes affaires contre nostre com- . . i 51._ .