Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/495

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DE HENRI IV. (177 i lrere 2 euses quartiers expres pour le mieux secourir et llassisterg (Ie, sorte que s’il n’estoit occupé de mon costé, il fortiiieroit le dict roy d’Ongrie de deux fois autant de forces qu’ils ne font, et de toutes celles de la Chrestienté et seroient unys contre Sa Haultesse, et me seroit mesmes impossible d’empescher mes subjects d’y aller, tant ils sont accoustumez de faire la guerre. Qu’ils mettent donc toutes choses en consideration et se resolvent de faire un eflort pour me secourir, et jlen feray un aultre de 1110]] costé pour le seconder l'année prochaine plus vivement que jamais, et sy, je m’obligeray avec eux de ne faire jamais paix avec le roy d’Espagne sans eux, pourveu qu’ils me promettent le semblable de . leur costé ; vous asseurans que si nous pouvons tomber dlaccord en toutes ces choses, il y auroit moyen d’entamer leclict roy d’Espagne en ses propres pays, qui est ce qu'il craint le plus : car je sçay que les Morisques 3 et plusieurs seigneurs ne 'desirent rien tant que- chan- gement, et mesmement en Espagne, pour secouer le joug de sa ty- rannie. Dictes-leur`_de'ma part que c’est là ou ils doibvent employer leur armée de mer, la faisant telle qu’ils vous ont dict. Car pour ruiner i - ° Le manuscrit de M. de Monmerqué des Maures d'Espagne. L’idée delaire de donne ici le faire, ce qui n'oll’re pas de leur soulèvement ou de leur émigration ` sens, et auquel après les mots le roy d'On- une diversion puissante contre Philippe II gric. On_lit duquel dans la copie de Fon- étaitancienne chez Henri IV, les premières tette et un eu lus loin son rare, ce ui insinuationsàcesuet remontantàl`é o ue , P P ‘I J P ‘l n’oll’re pas de sens non plus. D’ailleurs ou il n`ètait que roi de Navarre.Depuis, il Philippe Il n'avait jamais eu d'autre frère ne perdit jamais de vue ce moyen daft que le célèbre bâtard don Juan d’Au- faiblir l'Espagne : le projet en fut mûri, triche, mort en 1578., En combinant les élaboré ; et il était à la veille d`être exé- deux lecons, nous croyons avoir rétabli le cute lors du crime de P1availlac.'Les _ véritable sens. En ellet, l’arcl1iduc Maxi- Mémoires de la Force jettent beaucoup milieu, frère de Rodolphe, roi de Hongrie, de jour sur ce point d'histoirc assez peu lit, en 1596, une campagne contre les connu, et leur editeur, notre savant con- Turcs, que Henri IV annonce ici. Il attri— frère M. le marquis de la Grange, a réuni _ bue la direction de cette expédition au roi à cette occasion, sur les Morisques, des ` d’Es a ne, our le rendre lus odieux au documents du lus rand intérêt, u'il P E P P P 8 (1 sultan. a donnera bientôt, nous Vesperons, au pu- ‘ On appelait ainsi alors les descendants blicy '