A DE HENRI IV. 507 boucher la riviere ; sa quoi je ne nfespargneray nullement. A Dieu, mon compere. Aimes-moy tousjours. Ce xxvf fevrier, à S*-Cheny. . ‘ HENRY. _ [1596. l — 29 FÉVMER. — I". ` Orig. autographe.- B. B. Fonds Béthune, Ms. 9044, fol. 5A. Copie. — Sûpplffr. Ms. 1009-2. A MON COMPEBE LE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon compere, Hyer ausoir, Lamanonl, que mon nepveu le (luc de Guise m’a despesché despuis la prinse de Marseilleg, arriva avec les particularitez que vousentendrés par m' le Grands, qui a voulu luy mesme estrele porteur de ceste bonne nouvelle, pour l’asseurance qu’il a qu’elle vous sera tres agreable. Casaus et son fils ont esté tuez sur la place, et le viguier prins, se voulant sauver, qui devoit estre le lendemain mis sur la roue°. Soixante Espagnols tuez sur la place, et les deux galeres de Casaus et du viguier prinses. Les Espagnols, avec ' le secours qui venoit, estoient aux isles. Je vous prie incontinent de faire rendre graces à Dieu de ceste bonne nouvelle, et en faire faire des feux de joie et tirer le canon sur les cinq heures du soir : et re- ' mettant le surplus à la creance de m' le Grand, je ne vous en diray davantage pour prier Dieu vous avoir, mon compere, en sa garde. Ce jeudy matin, xxix° fevrier, à Compiegne.
' Gest probablement le sieur d’Allama- à peine entré dans la ville, avait sans doute non, que le P. Daniel nomme comme envoyé immédiatement au Roi pour lui chargé du commandement des embus- annoncer cette grande nouvelle,/ne pou- cades placées autour de Marseille par le vait savoir par lui—même les faits subsé- duc de Guise. quents.De là Yinexactitude de ces derniers - ’ Marseille avait été prise par le duc de détails. Les fils du premier consul Casaux Guise, le 1 7 de ce mois. ne furent point tués, mais ils se réfugièrent 3 Le duc de Bellegarde, grand écuyer à Gênes ; le viguier Louis d’Aix put aussi . de France. s'échapper et gagner la flotte espagnole. _ ‘ M.d’Allamanon, que le ducdeGuise, GI ;.
