Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/57

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_. DE HENRI IV',. à 39 _ grandes obligations que je luy ay, lesquelles _i"auray tousjours en la . souvenance qu’elles meritent ; ig " i ° ‘ Je desire aussy qu’en suite desdiotesremonstrances vous la mettiés A en propos de la venue de l’archiduç Ernest, avec forces, d’un fcosté, potu favoriser Yelection d’un Roy ique les cl1el’s' de la Ligue, pressez plus que jamais par les praotiques et promesses des Espagnols, veulent mettre en avant, dés que l’armée seravenué, ainsy que jelay de nou—_ . veau sceu de plusieurs endroicts, mesmes par lettres interceptées du legatj, qui dit qu’ils s’y sont obligez par promessessecretement faictes en ses mains, sur la conclusion de la trefve, et -aultre costé, avec grandes offres- à ceulx des Pays—Bas, mesmes aux Estats-Unys pour les endormir, afin de les rendrespeotateurs de la ruine de ce Royaume, pour aprés parvenir plus aisément là la, leur ; sur quoy il seroit bon - qu’il pleust à la dicte dame faire office envers les dicts Estats, soit par - homme. exprès ou par aultre voye, à ce qu’ils se gardent de se laisser surprendre _par telles Hauduleuses propositions et asseurances, car encore que d’euiç-mesmes ils pourront, avoir ceste consideration, sy est-ce que le conseil et persuasion de la dicte dame pourroit beaucoup davantage auctoriser ceulx qui ont le gouvernement à bien f’aire‘ con- cevoir ce danger au peuple. I, i, ‘ Le s’ de Mouy est de retour puis dix ou'douze _iours, qui m’a A faict entendre que tout estoit remis au retour du s' de Wilchs, lequel _ monstrant estre bien informé de l’intention de sa maistresse, m’avoit donné toute bonne esperance qu’elle se contenteroit dela response qu’il luy rapportoit de ma part, et ne me refuseroit la continuation de son secours. Vous serrés finalement à quoy elle s’en vouldra resouldre, et n1’en donnerés advis le plus tost qu’il vous sera possible, afin que de mon costé j’advise à mes aff’aire’sà Quant au vidame, vostre fils, je ne . l'estime plus delà. Il ne sçauroit estre si tostprés de moy que je l’ay desiré,: ou il sera tousjours le bien venu. sa l _ Ceulx de Lyon s’estant aperceu que le duc de Nemours ilapréslavoir faict quelques nouveaux. forts aux advenues dela dicte ville,’mesmes ._ sur la riviere, vouloit entreprendre une citadelle dans~*icell e', se sont