Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/59

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i i DE HENRI IV. lil cores maintenant par le moyen de la trefve, laquelle je suis recherche de continuer pour trois aultresmois ; toutefois je n’y ay encore rendu reponse, et si je `faccorde, je n’ay pas deliberé la faire pour un si long temps. y ‘ -, ` _ _ Je crois que vous avésr entendu la soublevation faicte par ceulx de Lyon contre le duc’de Nemours, pour avoir decouvert qu’il se vou- loit saisir dela ville, et y bastir une citadelle. Il avoit fait faire quelques forts qui pouvoient tenir la dicte ville comme bloquée, les- quels ils veulent qu’il face mettre entre les mains de personnes à leur devotion ; et ayant refusé de le faire, ils I’ont constitué prisonnier et quelques-uns des siens avec luy dans le chasteau de Pierre-Ancise. * y L'on tient que Iarchevesque de Lyon, qui estoit dans la dicte ville, malcontent de luy il y a desjà long-temps, luy a dressé ceste partie — avec fintelligence des partisans du duc du Mayne, et desja Yon voit L des querelles se former pour ceste occasion entre ceulx de la maison, _ le duc de Guise se faisant entendre de vouloir venger finjure de son oncle : qui est tout ce que je vous puis dire pour ceste heure, priant Dieu, lVIons" de la Force, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript- à Chartres, le vf jour d’octobre 1593. L ‘ ' HENRY. _ never. 1593. — 'lO octrosnn. ` i Orig. — Arch. municipales de Metz. Imprimé. — Lettres du Roi Henri IV aux ntagistrats et habitants de la ville de Metz, p. 1 2, in f’ol. 1820, à Metz., A NOS TRES CHERS ET BlEN_ AMEZ LES MAISTRE-ESCHEVIN, CONSEIL I ET TREIZE DE LA CITE DE METZ. ` Tres chers et bien amez, Saichant quelssont les artiûces de nos ennemys, nous n’avons treuvé estrange d’avoir entendu par vostre lettre du xx° du passé les faulx bruits qu’ils font courir de nous : que pour avoir la paix avec vos voisins nous voulionsceder vostre protec- tznmzs DE unmu xv.—1v. 6