` du mieulx qu'il luy sera possible. Le plus grand default qui soit en
la dicte place est qu’elle se trouve degarnie d’arti]lerie ; à quoyi _i’a-
vois pensé de remedier il y a longtemps, ayant destiné d'y en faire
. porter six pieces, àsçavoir, quatre canons et deux coulevrines, de
celle ‘ qui est au magasin de_Navarrenx ; mais cela n’a point eu de lieu,
` pour quelques formalitez qui s’y sont presentées. Or, je desire main-
tenant qu’il soit eB’ectué pour la conservation de la dicte ville, dont
je 'm’asseure que vous sçavés bien juger la consequence : et partant
_ie’vous prie, incontinent la presente receue, d’y faire acheminer les
dicts quatre canons et deux couleuvrines. Alin que vous en soyés sul`-
lisamment deschargé et que vostre descharge en soit plus authen-
tique, j'ay commandé au s' de Calignon de vous en expedier des lettres
patentes, que vous recevrés avec celle-cy, laquelle je ne vous feray
plus longue sur ce subject : priant Dieu qu’il vous ayt, Mons' de la
Force, en sa saincte et digne garde. Escript au camp de la~Fere, le
xx° jour de may 1596. . —
. roncer. ` l596.— 22 MA1.—I'°. Cop. — Arch. nationales, sect. admin. Série H, 1791. Registres authentiques de l’hôtel de ville de Paris, fol. 265 verso. A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZ LES PREVOST DES MARCHANDS, ESCHEVINS, MANANS ET HABITANS DE NOSTRE VILLE DE PARIS. Tres chers et bien amez, Ayant pleu à Dieu benir nostre labeur et i . les longs travaulx que nous avons eus durant le siege de nostre ville . de la Fere, par l’heureuse reduction d’icelle, et luy eniayant rendu graces, nous desirons, faisans part à tous nos bons serviteurs et sub- i jects de ceste bonne nouvelle, auxquels le laict en est commun et uni- versel, qu’ils en rendent les mesmes actions de grace et le prient par mesme moyen vouloir assister, et l’avoriser le desseing que nous avons ' C’est-à-dire de Tartillcrie. L i