` DE HENRI IV. l 587 Y dlaller secourir nostre ville d’Ardres, estans resolus de partir apres- - demain avec toute nostre armee pour nous y acheminer. Si les assie- gei nous donnent loisir d’aller à eux, et que l’armee des ennemys nous veuille attendre, nous esperons leur faire quitter le siege, et em- ployer, apres, nostre armée des costez que nous jugerons estre le plus utile pour le bien de nostre service. Dieu nous en face la grace et vous ayt, Tres chers et bien amez, en sa saincte garde. Donne au camp de Traversy, le XXIJC jour de may 1596. ` HENRY. ` ' i i —_ rornni. ` -, l59ô. —l—_22 MA1.—II*“°. ` Cop.- Bibliothèque de M. Monmerqué, Ms. intitulé : Lettres à (ambassadeur du Levant. A - [A M. DE BREVES.] — ii ' Mons' de Breves, J’ay depuis peu de jours receu vos lettres du Xlilllle mars, par lesquelles j’ay este bien plus particulierement informé de tout ce qui se passe par delà, dont je suis fort content et satisfaict ; mais il m’est demeure un grand appetit de vostre prochaine depesche, parce que vous m'y remettes y voir la resolution des propositions qu_e vous aves traictées avec le Hogeat, dont il a depuis communique avec le Grand Seigneur et general de la mer ; en quoy vous aves tenu la meilleure procedure qui se pouvoit desirer ; c’est ce qui me faict mieux esperer. Vous m’aves faict enlcela un signale service, si g vous les aves peu persuader, au lieu de courir, par leur armee de mer, la Calabre et la Sicile, en quoy ils ne peuvent profiter ny ac- querir grande reputation,' où ils ne peuvent faillir de faireun grand A progres, trouvant le pays, tout ouvert 'et destitue d’hommes comme il est, en ayant plus tire depuis trois ans qu’il ne s’en estoit faict en I vingt ans auparavant, joinct qu’ils rencontreroient sitost en mesme temps une descente d’Angleterre, dont il est depuis trois sepmaines l Pour la clarté de la phrase, il faut comme de sé porter, et peut-être même suppléer là quelque verbe à Tiniinitil`, ajouter : sur les côtes d'Espagnei `
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