L 620 ‘ LETTRES MISSIVES partir, que pour vous dire que j’ay eu advis que le vallet de chambre Chaunot a esté prins par les chemins, de sorte que les depesclies qu’il nfapportoit auroient esté perdues. Vous jugerés, par le subject de la vostre, s’il sera besoing de m’en faire présentement une aultre. Je ne vous puis tenir plus long propos, sinon que je vous asseure que je ne artira oint de Paris ue 'e n’ e articulierement veu artir l’ar- P Y P . Il .l Y P P gent pour l’armée, que e feray escorter jusques à Clermont, où il sera necessaire que vous envoyés vos gardes pour le vous conduire seure- ment. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir e11 sa saincte garde. Escript à Monceaux, ce xv11_]° juillet 1596. ` _ U HENRY. ` i, ro11cn r. [1596. ] —— 25 JUILLET. — I". L Cop.- Arch, Nationales, sect. admin. série H, 1791. Registres authentiques de l’l1ôtel de ville de Paris, fol. 2g5 recto. A NOSTRE AMÉ ET FEAL CONSEILLER, MAISTRE DES REQUESTES ORDI- NAIRE DE NOSTRE HOSTEL ET PREVOST DES MARCHANS DE NOSTRE BONNE VILLE DE PARIS, M“ MARTIN LANGLOIS'. 2 Nostre amé et Ieal, Dés le temps qu'il a pleu à Dieu de nous appeller à la succession de ce Royaume, auquel pour la plupart nous avons esté contrainct d’entrer par conqueste, nous y avons trouve un tel desordre en toutes nos provinces, qui depuis, à l’occasion des guerres civiles et estrangeres, y a esté continué, à la foule et oppres- ’ Langlois, qui était premier échevin pour Yassemblée de Compiègne. Nous lors de la reddition de Paris, et qui avait avons les exemplaires adressés au prévôt montré une grande énergie dans la prépa- des marchancls de Lyon, au premier jurat ration et l’eXécution de ce grand acte, de_Bordeaux, aux maires de Bourges, avaitremplacé Lhuillier comme prévôt des de Rennes, d’Abbeville, au duc de Ne-' l`1]BI’Cl’l&UdS vers, COHIIDC gOUVBI’IlCl, lI‘ de Ch8I]Jp3gI]€, ° Cette lettre fut envoyée comme circu- à M. de la Force, comme vice—roi de Na- . laire à toutes les personnes convoquées varre, àplusieurs évêques.
