sur ce qui se passeraen llassemblée qui se fait à Vendosmè; mais ceulx
qui cognoistront l’interieur de mes intentions, et qui voudront en juger
sincerement, cognoistront que mon but ne tend qu’au bien de mon
Royaume et au repos de tous mes subjects, n’ayant rien accordé. a
ceulx de la religion pretendue reforméedont les catholiques se puissent
plaindre ; encore que ceulx de la dicte religion ayent occasion d’estre
contens. Je suis bien ayse que leur ayez faict fournir les deux mil
escuz qui leur avoient esté assignez. Voilà ce que je puis vous res-
. pondre sur vostre derniere, et pour le regard du traicté, j’auray fort
agreable que vous vous rendiés prés de la Royne ma belle—sœur au
plus tost que vous pourrés, et que vous pressiés ceux} du s’ duc_de
Mercœur de s’y trouver incontinent, les y obligeant par la resolution
qui s’y prendra avant que la Piagotiere parte d’Angers. Liassemblée .
qui est en ceste ville finira dans deux ou trois jours. Aprés que ceux
de la dicte assemblée m’auront rendu compte de ce qu’ils auront faict,
je partiray pour Paris, où vous me `donnerés advis de ce qui se passera
i pour le regard du dict traicté : et` sur ce je prieray Dieu, Mons" de
Scbomberg, vous avoir en sa garde ; ‘
. — A Rouen, ce xxvj° janvier 15g7. A
` HENRY.
i i 1597. — 26`JA1vv1EP..— II'“°. _
Imprimé. — Mémoires de messirc Philippcs dc f|loma_y, in-/i", t. II, p. 762.
MONSB ÉU PLESSIS.] i i
_ Mons' du Plessis, J'ay appris par lettres du s' de Schomberg ce
qui s’est passé à Angers quand le s' de la Bagotierey est venu, et ce
qui, a esté accordé pour la suspension dlarmes. .l’eusse desire qu’elle
eust fini _à la fin du mois de fevrier, cognqissant combien la trefve est _
prejudiciable à mes affaires ;` qui m’avoit faict resouldre d’envoyer mon
cousin le Connestable en mon pays de Bretagne, preparer mon armée
- ‘ Cest-à-dire les députés. .
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