Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/788

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r DE HENRI IV. 767 l autres revenus, pour ne demeurer point confus avec les aultres deniers reservez. pour les despenses de la conservation de l’Estat et de ma . maison ; et aflin que cela se feist encores avec meilleur ordre, _i'ay advisé d’establir un conseil particulier, à cest effect, que j’ay com- posé de ceux que jlay estimé y pouvoir le mieux et plus dignement servir, ayantvoulu, pour ceste occasion, que vous feussiés de ce 'nombre. (Pest pourquoy je vous prie de vous retrouver avec mon ‘ cousin le cardinal de Gondy, que j'ay ordonné pour presider au dict conseil, est entre les mains —duquel j’ay faict mettre la commission d’icelluy, pour commencer à y vacquer, et y continuer le plus-assidue ment qu’il sera possible ; en quoy vous pourrés grandement servir au publicq et à. mes allaires, vous pouvant asseurer-que je tiendray ce service en la consideration qu’il le meritezpriant Dieu, Mons' de Rambouillet, vous tenir en sa saincte garde. De Paris, le xx11_]° jour de may 1597..* e . HENRY. FORGE']`. i I597. — 26 Jem. Cop. — Archives municip. de Bourges. Envoi de M. Duchapt, conseiller à la cout d’appel. `Ã A MON COUSIN LE S“ DE LA CHASTBE, L ' IPAIR DE FRANCE. i .Mon Cousin, .l’avois mande à mon nepveu lecomte d’Auvergne, qui estoit en mon armée de Picardie, qu’il eust .à me venir trouver pour slesclaircir avec moy de certains advis qui 111'avoient esté don-, nez, qu’il avoit volo11té de brouiller et remuer quelque chose en mon pays d’Auvergne ; mais au lieu d’obeir à mon commandement, _ il a pris le chemin. du dict pays, où il se promet d’alterer les_aH’aires par le moyen des intelligences qu'iI a avec quelques perturbatetus du re- — pos public, qui ont eu tant de puissance sur luy que de le seduire par leurs mauvais et pernicieux conseils ; et parce que je doibsipre- ferer la seureté de mes subjects et la conservation de mon auctorité à