chose que je desire et affectionne, pour la consideration de ma dicte
tante et fadvantage de ceste Couronne ; et vous me ferés en cest ena
droit servic_e tres-agreable : priant Dieu, Mons" de Harlay, qu’il vous
ayt en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le xv1`]° jour de feb-
vrier 1598.
HENRY. _
ma unurvxrtn.
i [1598.] — 21 rnvninn. - I".
Orig. autographe. — Arch. des Médicis, légation française, iiasse 3.
Imprimé. — Histoire de Toscane, par GaLLUz1, traduction française, in-12, t. V, p. ag-;.
U A MON COUSIN LE GBAND DUC DE TOSCANE. _
Mon Cousin, Je vous envoie fevesque de Rennes, pour la grande _
iiance que [ay en sa probité et prudence. C’est pour vous parler d’un
faict que j’ay tres à cœurl, lequel aussy importe grandement à nostre
amitié. Pour tant je vous prie de le voir de bon œil, luy adjouter foy
comme à moy-mesme, et me faire paroistre en ceste occasion, comme
je entends faire de mon costé, que vous n’estes moins desireux de
conserver nostre amitié que vous avés toujours esté ; et croyés que
j’en feray de mesme en vostre endroict, avec ma franchise accoustu—
mee, comme `vous entendrés du dict evesque : priant Dieu qu’i1 vous
ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Ce xxf fevrier, à
Toury?
‘ — [ 1598. [ — 2 1 FÉVRIER. — ll“‘°. ` Imprimé.- Histoire du cardinal de Joyeuse, par Aunnmrg Paris, 165li, in !i°, p. 2g8. U [AU DUC DE PINEY-LUXEMBOURG.] . . ., . Mesdepputez ont commencé de traicter des affaires fort avant à Vervins ; mais parce que les depputez du roy d’Espag11e n’ont apporté, un pouvoir de leur maistre pour traicter avec la royne d’An ’ L'aH’aire du château d’l.f`. V. ci—dessus, p. 768, et les Lettres du cardinal d’Ossat, t. III. ‘ Ou Thoury, village de Beauce, entre Chartres et Pithiviers (Eureet-Loir).