Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/933

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DE HENRI IV. 911 gleterre, comme jei m’attend$ois qu'ils feroient et m'en avoient donné esperance, il en Yauldra. envoyer querir un en—Espagne ;. je ne veux pas donneroccasionà la dicte ; royne de se plaindre de ma- foy, mesmes à present qu’elle m’envoie ses ; depputez expres pour se joindre avec moy? au dict traicté. ' 1598. — 22 reverra. . Orig. — B. N ; Fonds Béthune, Ms. 9057, fol. 17 . Cop.—Suppl. Fr. Ms. 1069-2. [AU (ÈONNÉTABIÃÉ.] Mon Cousin, C’estoit la coustume ancienne, quand mes predeces— seurs sesloignoient d’un lieu, que les ambassadeurs suivoient, n’estant envoyez, comme vous soavés, pour demeurer seulement en mon Royaume, mais pour se tenir auprés des dicts Roys. Toutesfois, je n’oy poinct dire que celuy de Venise face estatde s’acheminer par deçà, non plus que le Bonciani, qui faict les affaires du grand duc, lequel au contraire _j’ay esté. advertyzvouloir aller à Vervins, soubs _ pretexte de aller voir le legat, encores que je lui aye laict dire par le s’ de Villeroy, quelques jours devant 1non partement de Paris, `que_ie ne pouvois trouver bon qu’il sesloignast de moy, que je ne veisse quelque aultre acheminement aux, al1`aires qui sont à demesler entre moy et son maistre. Or, mon, Cousin, je vousprie envoyer querir le s" Hieronimo Gondy, et luy dictes qu’il advertisse le- dict ambassadeur de Venise qulil fera bien de s’approc11er de moy, comme ont faict de tout temps ses devanciers, puisque le temps de mon voyage. est incer- tain ; qu’i1. die aussy au dict Bonciani qu’il. en face de mesme, allin de pouvoir entendre de luy ce que le dict grand, duc'luy 1nandera sur le faict du cl1asteau.d’ll` et.ee ; qui en despend, et que je luy puisse aussy faire sçavoir mon intention, à mesure que~les occasions s’en presenteront, et surtoutde rompre les dicts voyages de1Ve1 vins ; car i je ne puis trouver bon qu’il s’y achemine sans ma permission, les choses», estant entre sonamaistre etmoy aux, termes que vous- sçavés