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LETTRES MISSIVES


nées pour llentretenement des garnisons et des forces qui sont pres de vous seront employez avec tout le bon mesnaige que je sçaurois desirer. Jugeant vostre presence necessaire sur la dicte frontiere, je vous prie, mon Cousin, de vous y rendre au plus tost et continuer à me donner advis des occurences de delà. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Éscripta Tours, le 1lIJcjO1I1‘ de mars 1598. _

HENRY.

roriim. D 1598. — li MARS. —11“‘°. Orig. -- B. N. Fonds Béthune, Ms. 9057, fol. 301 Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. = [AU CONNÉTABLE.] Mon Cousin, .le‘vous renvoye le s" de Ptignac pour me servir en sa charge auprés de vous, comme je veulx que facent `tous ceulx qui ont charge en Picardie, vous asseurant qu’il n’en arrivera pas un icy que je ne vous le renvoye. Je vous prie aussy d’avoir soing des compa- gnies et regimens que payent ceulx des Estats. Ptozel, qui est revenu d’Holande, comme vous sçavés, m’a asseuré que les depputez des dicts Estats apportent leur payement pour deux mois. Toutesfois, d’autant que ils ne le peuvent pas recevoir si tost, advisés s'i1 y a moyeu de les secourir de quelque chose par prest ; et quand vous sçaurés que les dicts depputez seront arrivez, envoyés devers le s' de Buzenval qui les accompagne, allin qu’i1 face envers eux qu’ils favorisent les dicts deniers, leur faisant entendre la necessite qu’en ont les dicts gens de guerre pour mes affaires. Je me remets du reste sur le dict s' de Bignac : priant Dieu, mon. Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Tours, le inf mars 1598.. . HENRY. ma Nnurvittn.