xiv SOMMAIRE HISTORIQUE. gnole demeure_àl’Espagnol, Tallemande à l’AIIemand ; mais toute la francoise \ doibt estre_à moy.>5_ Q, `— _ I `1602. _ Quelques parcelles dor trouvées dans des terrains du Lyonnais donnent _ lieu à desiespérances qui ne purentïse soutenirlongternps. L'évêque et les habitants de Toul tout d'assez longues difficultés avant de _prêter_sei ment à Henri IV. Au commencement de février, le— maréchal de Biron, accom- pagné de MM. de Sillery et de Vic, va renouveler l'alliance avec les_Suisses, ` pour la dur_ée de la vie, du Roi et du Daupbin. Le duc de Mercœur meurt `, à Nuremberg, le 1g._L’innocence des principaux Messins, arrêtés par ordre du gouverneur `Sobole et envoyés à Parisjy est reconnue, et solennellement ` proclamée à Metz au mois d'avril. Le mauyais vouloir des commissaires an- glais dans les conférences avec M. de Boissize, d_écide le Roi à le rappeler. Les avis sur lasconspiration de Biron se multiplient. La Fin, son principal complice, dénonce tout le détail des projets auxquels il l’avait excité, et livre au Roi le plan .principal de la conspiration, écrit de la propre main _ de Biron. Dès le mois d’avril, Tambassadeur de France à Venise est chargé de rechercher ceux des agents du maréchal qui se trouvent en Italie. Comme les conspirateurs comptaient Slappuyer surtout du mécontentement causé par Yétablissement des nouveauxiimpôts, le Roi se décide d'abord à_ se, rendre en Poitou, foyer principal de ce mécontentement. Il part le 17 avril pour Blois,' et sarrête près d’un mois danscette ville ou dans les environs ; puis il se rend à Tours-,'. le 1~3 mai. Il prescrit des mesurespour la sûreté destrontiéres du sud-est, à l'occasion du? passage des troupes que le marquis Spinola conduisait au secours de l'archiduc. Après avoir adressé des instructions sur ce point au maréchal de Biron, gouverneur de Bourgogne, il lui envoie d’E'scures et le président Jeannin pour l’engagr à venir se discul— per des bruits qui cotu ent sur son compte. A Poitiers, ou il reste du 22. au . ay, il remet aisément tout dans l’0rdre. L’impôt de la pancarte est rétabli dans cette ville, à la Rochelle et dans le Limousin, puis entièrement supprimé dès que tout est rentré dans la soumission : Le duc de Nevers part pourla Hom grie. A la lin de mai, le baron du Tour est envoyé ambassadeur en Ecosse. Les avocats, mis engrande rumeur par suitedun arrêt qui taxait le salaire de leurs plaidoiries, se refusentà plaider et vont déposer leurs chaperons ; mais l’afl’aire ne tarde pas sarranger par la désuétude ou on laisse tomber l’arrêt.
