l L DE, HENBI_IV. 105 et ine semble qu’il sera plus à propos que vous-le retiriés qu’un autre, puisqu’il_vous en a faict l’ouverture. A ' .l’ay bien noté les autres propos que vous a tenus lé dict duc, et mesmes sur la dissolution de mon mariage', et vouldrois qu’il vous eust dictles causes pour lesquelles il estime .qu’en parlant de ce faict vous n’auriés esté le bienvenu, aflin d’y donner ordre. Cependant j’ay ' trouvé tres bon la response que vous avésfaicte sur cela et sur ce i . quîil vous a dicttouchant le dict marquisat de Soluces ; mais je loue et approuve comme vous, le plus que toute autre chose, `le conseil . qu’il me donne de recliercher les moyens de relever à Bome leparty françois, les ouvertures qu’il vous en=a faictes et celles que vous ly avés 'adjoustées par vostre dicte lettre, desquelles _j’ay bien- deliberé de me servir. Par tant je vous prie d’en conferer particulierement ’ avec le dict si de Sillery ; car je luy ay recommandé ce faict avec afl’ec-
- tion, cognoissant combien il importe à mon service que j’y mette
la main vifvement, si je veulx non-seulement estre respecté et avoir creance par delà, mais aussy maintenir mon Royaume en paix. Sur tout il faut prendre peine de gaigner inons’ le cardinal Aldobrandin, car il est si puissant qu'avec luy- nous pouvons rendre nostre partie du moins esgule aux autres. Clest pourquoyfay. esté tres marry quand jay sceu qu’il .avoit accepté la protection de Savoye, et qu’elle _ayt esté suivye depuis ide la provision d'une abbayevacquante dans les terres du dictduc, cage crains, si je ne m'accorde avec le dictduc, -qu'il ne puisse ou veuille quitter la protection pour se plier .à nous? :` sur quoy _j’auray~ à plaisir d’avoir vostre advis ;, ' 1 — ` . Les bons propos que vous avés tenus à se Saincteté de la reverence i que je luy porte, et ceulx par lesquels illuy a pleuvous tesmoigner _ ` la continuation de sabienveillance enmon endroict, m’ont esté tres agreables ; et comme j’espere que Dieu me fera la grace de faire `tout_ ce que je doibs pour la conserver, voire augmenter, je me' promets aussy d’en jouir longuement, à son contentement et au mien, et vous ' En chillres. il p 1 V ) i ’ En cliillres'. i _ i LETTRES DE HENRI 'IV ïvs t IA i