. i ~ 1599. — — 23 MM. -l II". .-
Cop. —B. N. Suppl. Tr. Ms. 1009-2. (D’après l’ancien manuscrit de M.iManda_jors.)
[AU CONNETABLE.]
Mon Cousin', mon cousin le duc de Biron mlayant proposé quel- ques affaires important mon service, pour l’effect desquels il est be- soin trouver la somme de quatre mil escuz, et m’ayant faict advertir de prendre la dicte somme sur les deniers du- taillon de Bourgogne, aprés que ce qui est destiné pour le payement de deux quartiers de ' sa compagnie aura esté prins sur les dicts deniers, dont le surplus pourroit tourner en non-valleurs, et ne se recevoir aisement sans le soin et diligence que nfapportera mon dict cousin : desirant `que la dicte somme soit employée àleffect lequel m’a esté proposé par mon dict cousin, j’ay vouluvous en donner advis, et vous prier d'apporter ce qui despend de vous, pour faire exsecuter en cellace qui est de ma volonté, selon que mon dict cousin de Biron vous fera entendre de ma part : et n’estant la presente à aultre effect, je prieray Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le xx11]° jour de may 1599. ' ` i HENRY. . . irornga. . 1599. + 28 MAI. e I". i` I Orîg. - Manuscrit appartenant sa M. l’abbé Caron, à Versailles. 9 . A MON COUSIN LE CABDINAI, DE JOYEUSE ' puorzcrnun un Mns ArrAums` EN counr DE noms. Mon Cousin, Vostre Frere continue à suivre les conseils de ceulx qui ont trop de malice pour luy, lesquels abusent 'de sa bonté et pieté ; et. comme ils sçavent que je l’aime et respecte, ils estiment que _i’endureray qu’il face ce que je ne permettrois aux autres : de sorte qu’ils le poulsent à dire et faire des choses qui scandalisent plus— _ [LETTRES DE HENRI IV ; V 16 i