Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/144

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1599. — 28 MM.’- Il“‘°.

Cop. Biblioth. de M. Monmerqué, Ms. intitulé Lettres à faimbassadeur du Levant.

ib .[A M. DÉ BPQÈVES.] ’ A `

Mons"de Breves, Pourtoute response a vos lettres dll_XXV1jç— de fevrier et du XVIB de mars, jevous diray que je veulx que vous preniés congé de ce Seigneur, et que vous me venies trouver incontinent la presente receue,, sans toutesfois rompre avec luy, ny avec au- cuns de ses ministres ;°et vous laisserés Coquerel à sa Porte, pour avoir soin de mes affaires et recevoir mes commandemens, si avant mes precedentes despesches n’estes’party, Par tant VOlJS`*Il€ ferés faute d’y satisfaire et obeîr, d’auta.nt que vous desirés me contenter : et quand vous serés par deçà _vous sçaurés ce que je veux de vous et faire pour vous, et à `quoy je veux vous employer. Je prie Dieu, Mons’ de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, le xxv11_]° jour de may 1599.

HENRY.

1599. e- 31 MAI. -I’°.

Cop. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 954, fol. garants.

Et Suppl. fr. Ms. 1009-2.

A MON COUSIN, LE DUC DE MONTPENSIER

pm. ma mwen, eouvnmvmgn ET Mori mzucmwvw GENERXL mv 1vcz ÃMAivnu ;..

Mon Cousin, Je vous fais cette lettre pour me plaindre à» vous du ` peu de respect et obeîssance que ceulx de ma cour des aydes de Rouen rendent-à mes- icommandemens, car ils se sont portez avec tant d’irreverence et de mespris de mon auctorité en unaffaire qui s’estinagueres passé touchant les marchans escossois traficquans en ce Royaume,.que jplen demeure à bou droict tres offense ; et alfin que vous sçachiés le commencement et la suicte du dict affaire, je vous diray qu’à la priere rdu roy d’Escosse, ayant cy devant accordé aux dicts mar-