DE HENRI IV, 153 l599. — 2[1 JUILLET. — Il‘“". ` Cop. — Biblioth. de M. Monmerqué, Ms ; intitulé Lclfrrs cl Fanzbassadcur du Lcvun!. ' [A M. DE BRÉVES.] _ Mons" de Breves, Toutes vos poursuictes et contestations avecle ‘Si al*, ue vous m’avés re resentées ar vostre lettre du xv° du mois . 6 Cl de may, nuiront plus à la lin de mon service et S1 mes subjects quielles ne luy serviront. Je le vous ay escript il y a longtemps, et dés aussy tost que je sceus que vous aviés deliberé d’y engager mon nom, aflin que vous trouvassiés moyen de vous developper. Vous ne l’avés pas faict, vous estant promis de faire mieux vos allaires que vous n'avés faict. Vous dictes que vous avés obtenu une lettrede ce Grand Seigneur, de laquelle vous m’avés envoyé un double ; elle est composée d’un style qui tientplus du francois que de celuy que les predecesseurs du ' Grand Sei neur souloient user ; auss voulés—vous ue `e croie u’ils (I ayent depuis revocqué liexecution. J e ne scay que vous dire et ordon- ner sur tout cela, puisque Vous ne laictes ce quejc Vous commande, et i que vos responses sont tousjours pleines dequelques nouvelles espe- ~ rances ou accrocbes, sans qu’il s’en ensuive autres ellects qui me doi- vent contenter. Gar vous ayant premierement permis de me venir trouver pour rendre compte de Vostre charge, sur liinstance que Vous m’en avés faicte, et depuis commandé de ce faire, ` vous n’y avés ' Ce Sigal, Cigale, ou Sigale, dont il restisur l’arcbiduc Maximilien et le prince est si souvent question dans la corrcspon- de Transylvanie. De Tliou et d’Ossat rap- dance de Henri IV et de son ambassa- ortent ue, lus tard, assant rèsdc - P ‘I P P P deur à Constantinople, était un renégat, Messine aveclsallotte, il voulut revoir sa natif de Messine, et appelé Visconte’Cigala. mère, qu’il envoya chercher et fit venir à Ayant été pris avec son lils par un cor- son bord.Il ne larenvoya qu’après l'avoir saire, en 1561, il avait apostasié, s`était ‘comblée de présents et de caresses. Mais fait connaître à la Porte par son mérite, et _de Tbou assure qu’il persiste dans le ma- avait fini par y jouir d’un tel crédit qu'il l1ométisme,*qu'il mourut au milieu de ses devint capitan pacha, ou, comme on disait honneurs et de son crédit, et queson iils, alors, général de la mer. ll avait gagné, au quisuivit son exemple, hérita de sa I’or- mois d’octobre 1596, la bataille de Ké tune et de sa bravoure. tsmms ne nnmn iv. -v. '_ nb
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