mon pays de Bearn, suivant ceque je vous ay commandé lorsque vous
partistes d’auprés de moy, et ay escript depuis. Mais je l’eusse esté
davantage qu’il se fust passé, sans sur iceluy molaire de¢remons—
trances, comme m’a- l’aict le dict s' de Casauxade la part de ceux de
mon conseil et cour souveraine de Béarn ; d'autant que ces longueurs
prejudicient au bien de mes ailaires et service. J’ay eu pour `fort
agreable Pelection qui a esté faicte dela personne du dict Casaux,
pour melairse les dictes remonstrances, tant parce qu’il s’en est bien
acquitté, quiaussy parce que je m’asseure qu’il s’acquittera fidelement
de ce que je luy ay commandé là-dessus pour le faire entendre à ceulx
de mon dict conseil et cour souveraine. Il importe infiniment, _et plus
que e ne vous puis dire, qu’aussy to_st qu’il sera arrivé, on procede a
la verification de mon edi ct, ensemble du reglement sur iceluy, et que
incontinent aprés vous procediés à l’execution d’une chose que je
vous commande, et dont vous sçavés assez juger Fimportance : et
remettant le surplus à la sullisance du dict de `Casaux, je ne vous en
diray davantage, que pour vous prier de le croire, et Dieu vous avoir,
Mons' de la Force, en sa garde. Escript à Blois, le Xlllje septembre
- 599- r »
I — HENRY. . I - . DE LOMÉNIE. - — . [1599. 1°' ocrosms., Cop. — B. N. Suppl. franç. Ms. 1009-2. (D’après Fautographe qui était dans le cabinet . de M. de Mandajors.) _ — I [AU CONNÉTABLE.] A Mon compere, J'avois pensé que le sejour de mon nepveu le duc ` de Guise à Paris estoit à propos, pour le subject que vous sçavés ‘, et pour lequel je vous avois envoyé à Paris. Mais puisque mon cousin ' Le raccommodement entre le prince celle du 18; ci après les lettres des Ill, I de Joinville et le duc de Bellegarde. Voyez ‘ 23 et 25 octobre. _ ci-dessus les trois lettres du 13 août et .