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LETTRES MISSIVES
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le duc du Maine est malade, je trouve fort bon que mon dict nepveu vienne icy pour trois ou quatre jours : ce que vous lui pourrés dire. Souvenez-vous aussy de la chienne grise que vous 1n’avés promise. pour mad“° d’Entragues, et de me Penvoyer en diligence. Bon soir, mon compere. Ce vendredy au soir, premier octobre, à Fontaine- bleau. ' HENRY. _ A [ 1599.] — 2 ocronne. ’ _ Orig. autographe. — - Arch. de M. de la Force. i Imprimé. — Mémoires dc la Force, publiés par M. le marquis de LA Gimvcs, t. I, p. 3no. [A M. DE LA FORCE.] [ Mons' de la Force, Je n’ay rien à vous mander despuis la depesche que je vous ay faicte par Duval. Ce mot par vostre laquais est pour vous dire que j’ay receu la vostre par luy, et que je vous envoye la lettre que _]'ay commandé estre faicte à ceuxde mon conseil ord1— naire, pour leur faire entendre mon intention sur la procedure qu’ils ont à tenir contre Bustamente, espagnol, prisonnier à Pau, laquelle vous leur ferés teniren diligence, et viendrés au devant de moy entre Limoges et Chastelerault ; car e seray bien aise de vous voir avant que d’y arriver. A Dieu, Mons' de la Force. Le 1_]° octobre, à Blois. Q HENRY. _ — 1599. — 5 ocronnr. i D Orig. — A Londres, State paper ofllce, vol. de Mélanges. Copie transmise par M. Yambassadeur. _ [A LA REINE UANGLETEBBE.] Tres haulte, tres excellente princesse, nostre tres chere et tres amée bonne sœur et cousine, Nous ne mettons jamais à la balance