i 6 LETTRES ; MISSIVES,~ avantages que les Anglois et Florentins ont USUPPBZI suricelle, contre . nos capitulations. Ce sont cles olfenses insupportablesi principalement aux- princes genereux,' lesquels ayant fait profession -ll’amitié avec eux, n’y ont jamais desfailly.—Bref, faites-leur enfendreque slils ne me portent plusde respect. qu’ils—nlont faictg q.u_e je ne seray obligé de ` leur continuer celuyque je leur ay rendu jusques a present ; et vous contentes de laisser par delà Cocquerel, comme je vous ay. escript par mes dernieres, pirenantyconge dieux soubs pretexte de me venir rendre compte de festat de mes affaires de par_ delà; leur laissant toutefois esperance que vous ou aultre de ma part retournerés devers 1 eux s’ils respectent mon amitié comme '_j’ay tousjours faict 'la leur : priant’Dieu, Mons’ (le Breves, q.u’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Sainct-Germain en liaye, le. XÉ juillet `1598. y 1* 1 ° D `" HENRYi i __,1598. — ll ’JU1LLET!.` - ` Ong.'-; Musée britannique, Mss. Egerton, vol. 5, fol. 6à. Transcription de M._Delpit. ' i` i A MONS“ DE LUSSAN, zi. .' ‘ Q ` COMMANDAET POITR MON SERTIEE EN MES \(ILL•E EIT QÈASTEÃU DE NANTES. Mons' de- Lussan, Jlenvoye le is' de Mousseau en mon pays et duché 'de Bretagne ; pour y recognoistrelbeaucoup de deffectuoa sitez 1 augcquelles 'mes affaires et le bien de mon dict pays requièrent qu'il soit — remeclié serieusement. ~Sa suffisance et capacité m"estant cogneues, fayijugé pouvoirestre dignement servy de luy enleeste il cliarge, pourveu qu’il soitassisté de ceulx qui ont de fauctorite pour L mon service, comme je me `prometset suis certain qu’il sera de vous, en ce. que vous fera cognoistre estre du bien et establissement de ° mes affaires. Cest pourquoy je ne vous en feray aultre plus expres commandement que la presente :' que je finiray, priant Dieu quil vous . ‘ [foriginal porte :Bcaucoup deyectuositez. .- ‘
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