Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/212

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DE HENRI IV.

] [1599.] ——, g DÉCEMBRE. ' - Orig. autographe. — Archives royales de Sardaigne. Copie transmise par M. Yambalssadeur de France à Turin. A MON FRERE LE DUC DE SAVOYE. i A Mon frere, C’est à ce coup que je ne doubteray plus du contente- ment que je m’estois promis de vous voir il y a longtemps, _puisque jlen ay esté asseuré tant par celles que le commis du contreroleur ge- neral des postes de mon Royaulme m’a rendue, que celle que despuis _i’ay receue de vous par les mains du s' Ptoncas. Je ne vous diray point comme vous serés le bien venu et veu de moy, car les ellects le vous p feront coànoistre, ny de quelle afiectioii je vous embrasseray et che- ` p riray : et pour ce que je ine promets de jouir bien tost de ce conten— tement., il me sullira de vous asseurerencore un coup que jamais vous _ n’ires en lieu ou vous soyes mieux venu et veu- que vous le seres de i ~ A " Vostre bienbon frere, ' -, « 'HENRY. ` _ Ce 1Xc decembre à Paris, . 1 [l599.] — io DÉCEMBRE. Orig. -î— Archives royales de Sardaigne. Copie transmise par M. Vambassadeuride France à T nrin. C A MON FRERE LE DUC DE SAVOYE. Mon frere, Encore que je vous aye escript ce matin par vostre' am- bassadeur, neantmoins,. ayant de plus resolu de vous ¢moy’ei~ visiter . par mon cousin le duc de Nemours, auquel jiay donnélcharge de vous recevoir en ma ville d’Orleans, je Fay bien voulu aussy charger de ce mot, pour vous dire derechef que vous seres le tres bien venu, et que je me 'resjouis de Yesperance que _i'ay de vous voir bien tost, ainsy que mon dict cousin vous feraile plus particulierement entendre :_sur lequel me remettant, je prie Dieu vous avoir, mon frere, en sa garde. Ce x° decembre-, à Paris. I Vostre bien bon frere, HENRY. I