. DE HENRI- IV. 195 au contraire vouloir avoir plus de soing de tout ce qui vous concerne que jarnais, et vous faire croire entoutes occasions, que je ne veulx pas estre doresnavant vostre frere seulement de nom, mais aussy d’ef— Iects, dignes de la confianceque _j’ay entendu par Berthier et recog- neu par la lettre que vous m’avés. escripte par luy, que vous avés prise de la sincerité de mon aflection. Aussy suis-je tres satisfaict de Tingenuité et candeur de vostre procedure, et espere. que Dieu `benira _le reste de nos jours d'une amitié fraternelle,; accompagnée dlune Ielicité publique qui les rendra tres heureux. Consolés—vous donc, je vous prie, ma sœur, en fattente de l’une et de l’ault1‘e, _ sur Yasseurance que je vous donne d’y contribuer de mon costé ce que vous debvés esperer et sera en la puissance de Q " ‘ Vostrebon frere, ` i` ‘ [ 1599. l I ‘ Imprimé. — OEcon0n1ie.s royales, édit. orig. ti I, p. 519. — Vie militaire ct privée de Henri IV,- _ . Paris, 180ll, in-S°, p. 262. _ [A M. DE PtOSNY.] - . Mon amy, Je suis bien marry de vostre aflliction, laquelle je viens d’apprendre_ par celle de m' du Laurens, auquel ._j’ay commandé. de vousaller trouver en diligence, et apporter tout ce qu’il sçait et est de son 'art pour la conservation et santé de vostre lils, ne vous ai— mant pas si peu, que_ si je pensois que ma personne .y fust necessaire, . que je ne vous allasse rendre tesmoignage de mon afiection. Hier je vous avois depesché un courrier, par lequel je vous mandois de vous rendre icy avec m' le chancelier demain ou mercredy au plus tard, " `pour ce que je voulois avoir'vostre advis, sur quelques depesclles, apportées par S“’—Catheri-ne, du president Jeannini-d `mais la maladie de vostre lils fait que je trouveboni que vous dilieriés vostreppartej ment encore pour deux jours, voire davantage, s’il en est besoing : ce que vous ferés entendre à m' le chancelier, comme aussy’luy_ escris. A Dieu, mon amy. I ~ HENRY. ` 26.
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