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Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/225

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20lt LETTRES MI’SSIVES y . . fomente en Pobstination de son usurpation, car seul il seroit foible pour me resister. Toutefois, peut-estre` changera-t—il d'avis devant qu’il parte ; sinon, je vous asseure que le suivray `deiprés. La royne d’An- gleterre va faire la paix avec le roy_d’Espagne ; m’ayant prié denper- mettre aux depputez dudict roy et auxsiens de s’assembler en ma ville de Boulogne, pour la traicter. Edmond, qui luy aservy d’agent long- temps auprés de moy, est icy venu pour cela, ainsy que vous verrés ` par le double de la lettre que —la dicte dame m’en aescripte, que je vous envoye ; de sorte que si par delà ils ne font compte de son amitié, que pour Pinimitié qui est entre le roy d’Espagne et elle, ils n’en doivent plus faire d’estat, et aves moyen de rabattre Yimpudence du dict ambassadeur et convaincre ses menteries, q.ue vous dictes qu’un vaisseau flamand arrivé aux escbelles de Syrie a favorisées, mais ce qui ne peut plus durer estre long-temps deguiségpuisque ladite royne abandonne aussy bien les Flamands que jles autres, combien qu’ils a ent tou’ours suiv sa fortune durant la erre ’elIe a eue avec le Y J Y Su (Iu roy d’Espagne. Enün ; continues à vous opposer vertement au dict am- bassadeur, et ne ermettés u’il a ne aucun des advanta es à mon A P (I, S g S dommage, sans avoir ïesgard à l’amitié qui est entre sa_ maistresse et moy, puisqu’il en faict de mesme. 1 . . ` ` J’a receu vos lettres du xi11° de novembre et xi° decembre, ar Y . P lesquelles j’ay sceu ce qu’a produit le voyage d’Hibrahim Bassa ; ce qui . s’accorde avec ce qui m’a esté escript d’All_emagne et d’Italie. Mais si la prise du prince _des Georgiens est veritable, etique ce Seigneur` chastie les rebelles d’Asie, comme il y a apparence qu’il aura faict, puis- qu’ils le tenoient assiegé, il pourra relever la reputation de ses aH’aires ; dont je nfattends d’estre plus particulierement esclaircy, tant par Pie-. trequin et Ollivier, que par vos premieres., comme de toutes aultres ' ` choses. . . . ” « A Il y a encore icy un qui se. dict prince de Moldavie qui s’y. refugia du temps du feu Roy, lequel me presse d'escrire au Grand Seigneur, i a ce u’il le remette au dict a s, du uel —il dictavoir esté rivé ar (I P Y (I P P. la malice et avarice de ses ennem s aucuns ofliiciers de sa Porte, les- . l y Y