quels il dicthestre maintenant decedez ; de sorte que sije veux inter- ceder pour luy, il ’veut que je croye que je ferayp plaisir a Sa Haultesse, à sa mere et a ceux qui le gouvernent, ’lesquels sont tres ma] ’ contensde celuy qui reigne au dict pays de Moldavie, et seront tres aises d’en faire justice ; et certes je le seray aussy dé la luy procurer. Toutesfois, ne voulant employer en vain mon nom et_ entremise, ny J requerir Sa Haultesse de chose qui luysoitja Contrecœur, j’ay voulu sursirloctroy de sa requeste pour quelque temps, allin d’en avoir vostre advis, lequel _doncques vous me ferés sçavoir au plus tost. Je prie Dieu, Mons" de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à_ Paris, le xv_]° jour de febvrier 1600.
1600. — 18 FÉVRIER.
Orig. — State paper oliice, antient royal letters,. vol.’XXIl, lettre 2l l. Transc1 iption"de M. Lenglet.
[A LA REINE DÃANGLETERRE.]
Tres haute, tres excellente et tres puissante princesse, nostre tres chere et tres amée bonne sœur et cousine, nous avons receu, par le s’ Edmonds, vostre lettre escripte le xx1v°‘du mois de decembre, et A sceu de luy en quelstermes se trouve le traicte de paix d’entre vous et nos tres chers freres le roy d’Espagne et l’archiduc de Flandres, et _comme vous desires que Yassemblée eticonterence qui ’seidoibt i faire pour en prendre la resolution se tienne en nostre ville de Bou- ’ logne. Nostre tres chere sœur et cousine, comme nous ne desirons pas moins Yadvancement de vostre contentement et du bienlde vos affaires que des nostres prop1 eS,, nous vous prions aussy de disposer, ~ non seulement de la dicte ville pour y` faire la dicte assemblée, mais ` aussy de tout ce qui-despend de nous, que vousîes-timsiés pouvoir _ favoriser l’un et l’au ltre ;— et.vous cognoistrés par nos effects, en cecy comme en toutes- Choses, que nous ne devons veritablement estre tenus pour neutre, ains pour tres affectionne et partial, _où il est question dé vostre interest, bien memoratif et recognoissantdes plai-
