part et avec sa benignité accoustumée. J e prie’Dieu, Tres Saint Pere, 1
'qu’il veuille maintenir et garderlonguement efheureusement Vostre
Saincteté au gouvernement de nostre mere la saincte Eglise.
. i . Vostre devost fils,
‘ - ' . p HENRY.
ce xxv° febvrier 1600, à Paris.` `
i P 1600;-- [i_MAns. i . °' i
'Imprimé. — Piistoiiede Genève, par Sroivl, Genève, x73_o, in-l ;°, t. I, p. A12.
u [A LA_ HÉPUÉLIQUE DE GENÈVE.] .
J Tres chers .et bons amys, Mon frere le duc de Savoye nfestant
venu trouver pour traicter desmoyenslde terminer nos differends par
voye amiable, et principalement celuy. du marquisat de Saluces, nous .
avons souvent parlé de vous et de ce qui vous concerne', luy. poussé
_ dame intention et moy d'une aultre, comme vous sçavés que nos l
interests sont e_n cela tres_ contraires et differens. Tant y a que je luy
ay faict une si expresse declaration de mon affection et obligation à
vostre conservation, que je veux croire 'qu'il aura tel esgard, qu’il ne
‘ permettra ny commandera à l’advenir qu’il soit attempté et entrepris
contre vous, tant en general qu’en particulier, chose_ qui vous soit
desagreable ; et si, _en l'accord que j’ay 'faictnavec luy, j’eusse peu
mieux favoriser et asseurer. l'estat et la condition__de vostre ville, _
croyés que je l’eusse faict tres volontiers, tant edesire me revancher
des plaisirs et serviceslque iay receus de vous en mes necessitez.
Mais il m’a` fallu que je 'me sois contenté de ce_ qui a esté jugérai-
sonnable ethoneste, pour ne me monstrer ennemy du repos public,
et indigne duinom de Roy tres chrestien et equitable-, duquel j'ay
_tousjours faict, et me suis tres bien _trouvé‘ de faire professionrvous
asseurant avoir souvent voulu quitter le mien pour obtenirchose qui.
vous fust favorable etrutile, mais cela ne s’est peu accommoder. Tant
y a que le duc, effectuant nostre accord comme ila 'promisde le
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LETTRES MISSIVES