Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/234

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I i DE HENRI- IV. ‘ 2`l3 tant venu trouver pour en composer, s’est enfin resolu de _me le rendre. il Quoyadvenant, comme jlespere qu’il le fera comme il aëengagè sa foy, il ne reste plus rien entre nous quinous puissetroubler, chacun sa contentant dans lesbornes de 'ce, qui luy appartient.`.Cependant, il faut considerer que deviendra la guerre d’()ngrie et ce que produira Yoccupation de la Transilvanie et les negociations et traictez de` paix i qu’on propose faire, tant entre l’Empereur et ce Seigneur, que de celuy—cy avec le roy de Perse. Aumoyen de quoy, vous y aurés les yeux ouverts-, ailin de m’en avertir Bdellement. Aucuns sont d’opinion que les Valacques, pour jouir delai Transilvanie, prendroient volon- tiers la protection de ce_Seigneur, s’ils, cognoissoient le pouvoir-faire seurement, aflin d’eviter la domination du dict Empereur, lequel ' aussy n’en est sans jalousie. Mettés peine de scavoir ce qui en est, aflin de m’en advertir ; approuvant que vous assistiés le lziailede Venise en ses poursuictes contre le sagem., pourveu qu’il face le semblable i envers vous aux occasions qui se’prese_nteront.'Pietrequin et Ollivier ne comparoissent eucoreret, pour lin de là presente, je vous asseure- ray de ma bonne sante : priant Dieu, lVlons" de Brev_es,~qu’il vous ayt ' en sa saincte garde. Escriptà Paris, le vif mars 1600. i " ‘ ., q y i * A ‘ç — HENBV. C * A i i »[`160©.]—¢ g MAr.s. il " i Orig. — Arch. des Médicis, légation française', liasse 3. Copie `trimsmise par M. leiminîstrei _ de France à Florence., Imprimé.-T Histoire de Toscane, traduite de l’italien de Ricuccio Gntwzzig t. V, p. 353. ` . A A_MON COUSIN LE GRAND DUC DE TDSCANEÀ _. Mon Cousin, Les preuves ;que»_j’ay receues de vostre amitié ont ‘ imprimé en mon ame une telle gratitude et recognoissancedieelles, que ny nostrf : commun silence, nylle temps mesme ne l'eH’aceront ' jamais de ma"niemo_ire, comme j'ay dict Baccio Joannini quand il Q » mïa baille vostre lettre du troisiesme de ce mois passé ; en quoyil , semble que Dieu, qui cognoit l'interieur de mon cœur, aytï voulu me .