Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/295

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270 LETTaEs~ M 1ss1vEs _- cinq jours, pour aller à Grenoble et voir â l’œil ce q_ue je pourray et ‘ debvray faire en ceste occasion, en laquelle, mon Cousin, j’aurois tant besoing de vostre bon _Conseil _et assistance. Au moyen de quoy e vous_prie me venir trouver quand vostre santé, que je cheris comme _ le merite vostre affection, vous le pourra permettre, faire- cependant une recharge à ceulx de vostre compagnie, allin qulilssadvancent, et me mander comme vous vousportés et quand e pourray avoir ce con- tentement que de vousavoir auprés demoy ; vous asseurant que ce ne sera jamais si tost que je le desire, tant pour vostre santé que pour î mon service. Je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous tienne en sa saincte garde. Escript à Lyon, le \t11J8jOLlI‘.di3.O1lSlZ 1600. [ ‘ i A " ' HENRY. Q A ‘ — J I nmrnurvittn. _ [ 1600.] —. IO Aoûr. I- I". Orig. autographe. —Arch. des allhires étrangères..Correspondance politique, Mss. Florence, vol. II _ _ Copie transmise par M ;Mignet. . Q - V [A MADAME LA PRINCESSE TOSCANE.] ' ' Ma belle maistresse, Je vous avois promis que ma premiere lettre ' seroit datée de Chambery. La perfidie du duc de Savoye m'en a em- pesche, car despuis il m’envoya oilrir le marquisat, me lit envoyer ses gens pour entrer dans"les places ; et comme ils ont esté. sur la tron- tiere il s’est moque de sa parole. Par mes premieres vous apprendrés qu’il commencera d’en‘estre puny ; ce sera par m' le Grand, qui par- _ tira'dans quatre jours etvous portera plus amplement de mes nou- velles. `CesteÉcy n'èst que pour vous tesmoigner que J je né laisseray passer mae seule occasion sans vous faire sçavoir de mes nouvelles. Je me porte tort bien, Dieu mercy, _et ay prins aujourdliuy un cerf à force.‘Jebaise vos belles mains cent mille lois. Ce x° aoust. [ `