leur face voir le canon, ce que nous ferons sitost que vous serés icy avec vostre esquipage. Dites à rn? de la Guiche qu’il s’avance avec sa troupe, et venez en diligence, aprés que vous aurés pourveu a ce que vous estimés estre necessaire pour mon service : priant Dieu, mons’ de Rosny, qu’il vous ayt en _sa saincte garde. De Barrault, ce XVJ° jour d’aoust 1600.
DE NEUFVILLE.
1600. 18 Août. -- 1re
Imprimé. - OEconomiçs‘ro_yalcs, i5dîtÉ orig. t. I, chap. 98. - ’ _ [A M. DE ROSNY.} ’ i Mons’ de Rosny, Je suis venu loger icy pour avoir plus tost raison de ceste ville, laquelle, encore qu’elle ne vaille rien duptout, je ne ’ puis l‘0I‘Cû1` S3.I’1S C3.I10I1 ; ûll Parlant ll&SÉûS—VOUS de VûI1lI‘, CZ :lI` j,3.UI‘21y à plaisir de vous voir commencer en ma presence de prendre possession de VOS’lZI`û)Cl’)31`gû P3? ûH`ûC’l,; û’( PI`ûIlûS la poste pour vous rendre icy au plus tost, 111’asseurant tant sur vostre active diligence i ûll Vfâyû E1H`ûClLlOIl,,(1Uû VOUS ZlUI`ûS 8Cl1ûVû de 1)OUI’Vû0lI‘ à I11ûS &UllI‘ûS i 3.H`&iI‘ûS,- POU? lesquelles VOSllI`û PI‘ûSûI1Cû_ûSllOlll 1’lûCûSS3iI`û PZIT (lûlà; et ne failles d’amener vos plus entendus commissaires et meilleurs POll’1tûUI’S, ûI14POSllû, Cliâlllttllll qllû IIOUS CH àVOl’1S DûSOlI1g ; PI`ûI1&ï1ll vostre chemin-par l’Aiguebelette, car. la Varenne vous dira que l’on y peut Pf1SSûI` SûUI‘ûIDû11l ; ût COIDH10ClûlïIûDt. FEUÈOS Vûlllf 8.USSV les trésoriers de l'extraordinaire des guerres, avec l’argent necessaire pour faire faire les monstres aux compagnies et pourveoir aux aultres despenses Sû P1`ûSûIUûDl2 `TOUS les jours, O.ûSPûI1SûS auxquelles nOUS I1, ZlVOI1S ZLUCUII moyen de pourveoir sans vous, ûll 1’I1ûSII1ûS jû Ilû VûUX PaS (1`Uû 1,01] ÈOUCl’1û È. lifllfgûllll, VOStI`û OI`(l1`û. est llû- cessaire de penser aussy à ce qu’il faut faire pour mes nopces ; aultre- Illûïlll 11OUS UOUS y UlOUVûI‘lOI1S SU1”P1`lS. Nous avons commis le Sr de Maisse pour en avoir le soin, comme vous l’avés desiré. Resolvés
