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a - donc avec luy ce qu’il faut faire et luy donnés moyen de l’executer. Je sçay bien que le moins que nous y pourrons despendre serale meilleur. Je suis aprés ai me servir d'un moyen pour ce faire, que je _ vous diray quand je vous verray ; —toutesl’ois il ne faut laisser de don- ' ner ordre que leschoses se facent le plus honorablement que faire se pourra ; et me semble qu’il seroit bon que le dict s' de Maisse allast devant à Marseille, pour, estant sur les lieux, preparer toutes choses ; Parlés¥en avec m' le Chancelier et avec le dict s' de Maisse, et resolvés avec eux ce qu’ils auront à faire en cela, car je m’en fie à vous, et n’ay le loisir pour le present d’en escrire à l’un ny à l’aultre. Je me remets du surplus sur ce que vous dira de ma part le dict s' de la Varenne ; ayant receu la lettre que vous m’avés `escripte du xv° de ce mois, à' laquelle il n’eschet de faire aultre response puisque je vous doibs’ voir bien tost. J’ay'aussy chargé le dict la Varenne de lettres pour mad° de Nemours et mad° de Guise, afin de les faire advancer. ` Je desire que vostre femme aille- avec elles. Pour les cardinaux de Joyeuse et de Gondy, vous leur ferés tenir- mes lettres et leur escrirés vous-mesme à tous l : priant Dieu, mons' de Rosny, qu’il vous ayt en sa garde. _Escript au camp des i’aux—bourgs de Chambery, le XV11Je aoust 1600., y . - A mx unurvitrn. Q [H500.] — .¤ 8 Aoûr. — II‘“°. Orig. autographe. — Archives de M. de Crillon. - Cop. — B. N.`Suppl. fr. Ms. 1009-4. - ', A MR DE CBILLON. l _ Brave Grillon, J’envoye ce gentilhomme, frere du .s" de Lasera, ‘ Henri IV n’ayant pu, comme onlle J ducbesses de Nemours, de Guise, de Ven- verra ci-après, aller recevoir lui-même Ma- tadour, la comtesse d’Auvergne, les cardi- rie de Médicis à Marseille, cette reine y naux "de Joyeuse, de Gonçli, de Givry et fut recue par le connétable, le chancelier, de Sourdis, et beaucoup dautres grands le duc de Guise, gouverneur de Provence, seigneurs et grandes dames. les ducs de Nemours et de Ventadour, les `
