Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/328

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A DE HENRI 1IVÃ 303 tant, outre les deux cens qu’il rec_eut il y a trois mois, tant pour les . fraisde son voyage que pour luy tenir lieu sur 'ce qui luy est deu. De quoy j’ay desiré que l'un et llautre se contentent, attendant qu’il se presente quelque meilleure occasion de leur faire plus largement esprouver et sentir les effects de malliberalité. J’escris à ce Seigneur et à son premier Bassa et à Alli—Bassa les lettres dont je vous envoye les coppies, pour leur tesmoigner le contentement que j’ay receu du renouvellement des articles de nos capitulations. Adjoutés y, en leur _ presentant les dictes lettres, les paroles que vous jugerés a propos, ' selon les occurrences presentes, poum leur faire cognoistreque _j’ay toute inolmat1on à Tentretenement etconservation des, d1cts articles, pourveu que de leur part. ils y correspondent comme vous les prierés de faire ; et pour ce que je vous ay escript par le dernier ordinaire ` de Venise, comme je feray encore par la prochaine, l’estat de mes _ affaires, ce que je desire de vostre service par delà, je ne vous en diray rien davantage, ne saichant aussy quand cette depesche vous serairendue, laquelle n'estant que pour lefaict des d_icts'articles des capitulations renouvelées, je ne la vous feray plusexpresse : me re- mettant du reste sur les dicts Pietrequin et Ollivier, pour prier Dieu, Mons" de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Du camp de Cha- moux, le 11]** jour de septembre 1600. y ' ` U . HENRY. i 1600. —ë ll _SEPTEMBBE.—l.lm°. I Orig.—B. N. Fonds Béthune, Ms. 9080, fol. 6g.` I ‘ Cop. — Supplifr. Ms. 1009-2. ' ' [.AU CONNÉ'l’ABLE.]— I n i Mon Cousin, ayant recogneupar vos lettres que le s" de Cham- haud, au lieu des dix compagnies de cent hommes dont je luy ay envoyé les commissions, desiroit faire une levée de deux mille, j'en ay ` faict depescher dix autres_ commissions de deux cens hommes cha- i cune, lesquelles je luy envoye presentement, et luy mande que jeluy