Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/329

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

feray bailler deux cens escuz comptant pour chacune des dictes com- pagnies, et cent escuz lorsqu’elles seront prestesà marcher : est la mesme condition que _j’ay faicte au chevalier de Montmorency. Je ’ luy escris aussy qu’il- me vienne trouver à Grenoble avec vo11s, pour recevoir mescommandemens sur la dicte levée, et aflin que je luy puisse tesmoingner le contentement que j’en auray._Par tant, _je vous prie l’amener ou donner ordre qu’il s’y achemine, aprés qu’il aura envoyé au pays les dictes dix commissions de deux cens hommes, tenant la main qu’il slemploye à me faire ce service, que j’auray aussy agreable qu’autre que je puisse recevoir de luy : et sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et_ digne garde. Escript au camp de Chamoux, le_`x_]° jour de septembre 1600.

HENRY.

DE NEUVILLE.

1600. — 13 SEPTEMBRE.

orig. —B. N. Fonds Béthune, Mé. 9080, ru. 71.

Cop. —Suppl. Fr. Ms. 1009-2.

[AU CoNNETABLE.]

Mon Cousin, .l’ay receu, à mon arrivée icy, les fruicts que vous m’a— —_ vés envoyez, dont je vous remercie de tout mon cœur ;. et quand j’en auray gousté, je me loueray de la bonté d’iceulx, comme je fais du _ soing que vous aves eu de les me faire recouvrer si à propos que vous aves faict. J’ay aussy receu vostre lettre par le s’ de Fosseuse, lequel m’a-dict de vosnouvelles, bien marry qu’elles ne sont meilleures pour vostre santé, si mesmes le mal que le Belloy dict que vous avés au ‘ genoil vous empesche de me venir voir icy, comme je vous y ay convié par le’ courier que je vous ay envoyé dimanche dernier. Quand e vous verray, je vous diray plus particulierement pourquoy j’ay mande le ’ dict.s’ de Fosseuse. Ce pendant, vous sçaurés que je l’ay trouvé tout aultre en-ses propos que l’on ne mlavoit donné à entendre : car on