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DE HENRI IV.


modite de son passage, il est besoin de faire reparer quelques en— droicts des chemins, qui sont Fascheux et diiliciles, mesmes pour les coches et charriots, dont elle amenera quantité avec elle, nous vous avons bien voulu escrire la presente pour vous ordonner et enj oindre de faire travailler en toute diligence au chemin d’entre Lyon et U Vienne,— avec Yassistance des habitans des paroisses voisines, que vou- lons y estre contraincts pas les juges des lieux, ` a ce que les dicts coches et charriots y puissent commodementpasser ; et à ce ne faictes faulte, sur tant que desires nous complaire. Donne à_Chambery, ce xvif jour d°0ctobre 1600. ' HENRY. ‘ . renom. _ 1600.-- ig ocrosns. ‘ .' i _ i Orig. —— B.'N. Fonds Béthune, Ms. 9080, fol. 86. Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. _ , [AU CDNNÉTABLE.] Mon Cousin, Je vous escrivis, il n’y a que deux jours, par un de mes valets de pied. Depuis, m’estant survenu deux bonnes nouvelles, ' je n’ay voulu diflerer davantage à vous en faire part : l’une que receus- _ hier une depesche de Florence, comme mon mariage y fut faict le cinquiesme avec grande pompe et allegresse et que la Roync debvoit . partir le dix pour estre le Xlllle à Livorne et le xx ou XXIe à Marseille, ou la grande duchesse la veult accompaigner. L’aultre a este la con_— clusion de la capitulation de Montmeilland`, dont _j’ay les hostages pour m’estre la place remise, ou cas que dans le xv1° du prochain il ne comparroisse armee de la part du duc de Savoye, qui me face lever le siege ; ce qu’il ne peut entreprendre qulavec untres grand elliort, y estant jusques icyaussy mal prepare qu’il ayt esté depuis un mois. Avec ces deux bonnes nouvelles, je me suis resolu de faire le voyage ` de Marseille, et m’en vais prendre le chemin par Lyon, pour venir au Bhosne, aflin de faire meilleure diligence. Car si _j’entends que le duc