et de ceste bonne compaignie qui Taccompaigne. Pour le moins, si
vous ne pouvés estre à 'temps pour la dicte bien—venue, `que vous y
soyés pour accepter en mon nom la consignation qui se fera de sa
personne. Je fais demain partir m' le chancellier et le secretaire Fresnes
pour vous y accompaigner et vous porter le pouvoir qui est pour ce
necessaire. Ils seront en Avignon le xxv°, ou je vous prie de vous rendre,
et les y attendre, si vous y estes plus tost qu’eulx ; desquels vous en-
tendrés toutes mes intentions. A quoy me remettant, je ne vous feray
R pas ceste-cy plus longue : priant Dieu, mon Cousin, vous copserver
en sa saincte garde. Escript à Chambery, ce xx° octobre 1600. J
J . HENRY.
A roues?.
_` 160l). — 20 ocroran. — 11*****.,
Imprimé. - Les Comes français, par LiHERhiITB—SOULlERS, Paris, 1667, in-8°, p. go.
` [AU MARECHAL D’ORNANO.l A B
Mon Cousin, J'ay entendu diverses fois le s', Darnes, present por-
V teur, sur la charge que vous luy aviés donnée, et ce qu’il mla rapporté
se rapporte quasy en tout à ce que m'en a aussy dict mon cousin le
duc d'Espernon. J’ay esté fortdeplaisant, que cela soit advenu, mais
fespere y pourveoir bien tost, et, comme vous estes tous deux mes
serviteurs, que vous me voudrés bien contenter en ce que je desire
de vous, comme je m’elI’orceray de vous rendre l’un et l’autre contens
et satisfaits. J’ay icy retenu le s' Darnes plus longuement, parce que
j’estois en incertitude quel train prendroient les aflaires de deçà, et
par consequent ou je pourrois resoudre —mon sejour de cest hyver ; et
. encore que j'en aye maintenant plus dde lumiere, je n’en puis encore
rien conclure, que le mois de la capitulation de Montmelian ne soit i
passé ; mais cela fait, je m’en resouldray toutîaussy tost, et lors je
vous_le feray incontinent scavoir, et vous manderay de me venir trou-
ver. Je pense que ce sera plustost à Blois qu’ailleurs. Touteslois, je
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DE HENRI IV.