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LETTRES MISSIVES


esclaves ou _i’en pourray trouver, à la charge de les rendre et bail- ler aux ministres de ce Seivneur our le rix `u’ils auront cousté, zo P P Cl à mesure qu’1ls les demanderont. Il en arrivera deux b1ens aux esclaves : _l’un, qu’ils seront par ce moyen asseurez de leur liberté en payant ; et l’autre, qu’estans en mes mains, ils seront mieux traictez et plus doucement qu’en dautres. Toutesfois, je desire que vous me mandiés vostreadvis, et s’il faut que vous en parliés à ce Seigneur et à ses ministres, alliin qu’ils ne trouvent mauvais ce que j’en feray ; et faictes de l’açon_qu’ils ne croyent pas que je veuille violer nos capitulations et m’en`.all’rancl1ir, et favoriser les subjects de son empire qui ont tousjours este en mon Royaume, ny aussy attendre leur ermission avant ue de me servir des dicts esclaves, s’il faut ue ll . Jien arme mes galeres. Et me faictes tenir vostre response à la presente le plus tost que vous pourrés, allin que je n'y employe de l’argent n — ue `e m’ amuse, si c'est chose ui les ollensel. Je rie Dieu, J Y I (l P . Mons" de Breves, qu°1l vous tienne en sa saincte garde. Escripte à Chambery, le dernier jour d'octobre 1600. _ HENRY. [1600.--VERS LE COMMENCEMENT DE NOVEMBBE.] ` Imprimé. Q OEconomies royales, édit. orig. t. I, p. 562.- Vie militaire `et privée de Henri IV, ‘ . Paris, 1803, in 8°, p. 2_65. i ` . _` [ A M. ne riosivv.] _ Mon amy, vous aves bien deviné, car mons' de Savoye se moque de nous ; partant venés en diligence et n’0ubl—iés rien de ce qui est necessaire, our lu faire-sentir sa erlidie. A Dieu. De Chamber, 1 P ce lundy. . _ . HENRY. ‘ D’a rès la ré onse ue fit lambassa- avois escri _t touchant les for ats ide leur .P P ‘l . P 9 deur à ce point assez curieux de la lettre nation. Je le suivray quand il en tombera ` du Roi, S. M. ré li ua le al ; avril suivant : uel u'un entre mes mains. Au is-aller, _ P (I CI ‘l I P ¤|J’31 veu vostre advis, sur ce que je vous j'en useray ainsy que vous m'avés mandé. »