DE nENE1 1v. L __e asi 1600. 1 — 2 NOVEMEBE, —1’°. u Orig. autographe. — — Arch. des affaires etrangeres.-Correspondance politique', Mss`. Florence, vol. II. f Copie transmise par M. Mignot. f t ( E ' ‘ — y ALA ROYNE MA_FEMME., u l ` Ma femme, .l'-envoye ce courrier en diligence pour sçavoir de. vos nouvelles, plaignant la peine que vousaurés eue sur la mer, le vent vous ayant esté contraire, et craignant que n’en ayés receu quelque incommodité en vostre santé ; Benvoyés— le—moy promptenientgle suis tres marry que je ne ine suis peu trouver sur le port à vostre arrivée, I pour vous y rendre tous ofnices de bon mary et vous aider à- consoler de vostre peine. Leduc de Savoye m’a privé de ce contentement, ve- nant comme ilifaict au secours de »lV1ontm’ellian. 11 arrive au_jourd'huy au val d’Aoste. Je vous envoye la copie de la lettre qui a esté, prin’se anuict, qulil escripvoit au comte Brandynl. Siil est homme -de parole, vous sçaurés aussy tost le gain de la bataille- que la prinse de Mont- mellian. Jelinis, vous baisant cent mille fois. Ce if novembre., 1600.-- 2 NOVEMBBEi_ — ‘11m€. A " p "Orig. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9079; fol. g5. I i l . Cop.—Suppl. fr. MS. 1,009-2. ", ~ . . [AU CONNÉTABLÈ] Mon Cousin`, Vous verres par la lettre que j’escris par ice porteur ' ° à m' le chancelier, laquelle je luy mande vous communiquer, en quelle peine je me trouve de 1’incertitude ou je suis de 1°olJservation de la p parole que m’a donnee le comte de Brandis, qui commande dans le chasteau de Montmelian (sur 1`advis, que j’ay eu des dellenses 'tres expresses que le duc de Savoye luy a faictes 'd’y satisi’aire), ` à cause seulement _du temps que _i’ay jà perdu en ceste attente, et que je me ' vois comme contraint d’y. perdre encore, si je ne trouve quelque i Ainsi écrit, au lieu de Brandis. Sur le comte de Brandis, voyez ci-après la note de la page BAS. . - i LETTRES DE HENRI IV v ~ I
