Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/376

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_ _DE` HENBT IV. 351 eviter. Vous y estes conseillé et convié par un prince qui laict proies- sion de gloire et d’aimer et estimer les gens cthonneur. Si vous consi- derés l’estat particulier auquel vous vous trouvés et celuy auquel les aliaires publiques sont recluictes, vous neperdrés ceste occasion di as- ' `seurer vostre reputation, vostre personne, vostre famille e’t vosbiens`, s estant certain, si vous la rejettes, que vous ne pouvés eviter d’es— prouver les rigueurs de la guerre que meritent ceux qui atteriileutique la derniere extrémité les reduise à la mercy de leurs ennemys. 'Que je saiclie jdonc vostre deliberation par le retour de ce trompette, que ~ j’envoye expres devers vous avec la prese_nte, pour me la rapporter ; et si vous. désirés avoir quelque esclaircissement plus grand de 1nes intentions sur_ce subject, mon cousin le _duc de Biron vous en satis — fera [ comme celuy qui en est bien informé et auquel jiay touteliance : priant Dieu, _Mons"' de Bouvens, q u’il vous ayt en— sa saincte et digne garde 3. . — . HENRY,. (_ i - " M. de Bouvens répondit : Il écrivit dans le même sensau `duc de S_ — Biron, qui lui avait transmis la lettre du u 1re' I Boi, et y avait joint ses propres exliorta- «Quand ceste ilace me fut remise ar tions. De lus, il tint arole, conserva sa I P P q P _` _ Monseigneurle duc de Savoye`, mon mais-` forteresse jusqu°à la paix, et ne_ la rendit . — tre, je lis deliberation de m’y ensevelir et que sur l’ordre formel- du duc de Savoie. A d’y rendre le dernier devoir d’un homme Ce prince lui écrivit le 17 décembre : de bien. Je ne regrette sinon que Vostre i « Vous avés respondu aux lettres du Roy et _ Majesté n’en veut point taire la preuve du maresclial de Biron aussi galamment par la force. Toutesfois. je _n'espere pas qu’il se pouvoit.Je me suis tousjours pro-- moins acquerir de gloire, surmontant les mis de vous ce que j‘en vois : anssy n'ou— necessitez auxquelles Vostre Majesté croit blieray—je point vos services, et vous et les ‘ que je sois,'que résistante ses ellorts, Sur vostres vous en ressentirés. »> * ce, je la supplie de croire que je demeu- M. de Bouvens reçut` en eliet toutes reray toute ma vie, sortes de marques de considération, non- ' « De Vostre Majesté, 1 seulement du. duc de Savoie', mais cle «'l’ros humble et aflectioniié serviteur, Henri IV €È (l€S seigneurs lirallgitis. 1 « Bouvrivs. » r