voir mes enfans. J’ay encores un peu mal aux yeux ; pour mon rhume
il diminue fort, et ne m’en ressentiray plus mais que je vous voye.
Ce que vous m’avés escript en François est fort bien ; si vous augmentés
‘ tous les jours d’une ligne, dans huict jours toute la lettre sera iran-
çoise. Ne doubtés point que je ne vous aime bien, car vous faictes tout
ce que je veux ; c’est le vray moyen de me gouverner : aussy ne veux-
je jamais [estre] gouverné que de vous, que je baise cent mille fois. Q
_ Ce XXV1`]cj8I]VlB1`. . .
1601. — 28 Jxmvnzn. ‘ .
Cop. — Arch. nationales, section administr. série H, 1792, Registres authentiques de l’hôtel
` ide ville de Paris, l’ol. A75 recto. .
A MONS" PRESIDENT DE CHABMEAUX.
pnrvosr mas mnciumns ms Mx nomma visu-: nr mms.
Mons' l_e president, Je vous ay cy-devantiescript que vous eussiés
à faire faire un basteau pour mener à Melun, pour conduire la Royne
ma Femme. Je vous fais derechef ce motpour vous faire entendre ma
volonté plus particulierement, qui est que je desire que deux esche—
A vins de ma bonne ville de Paris aillent presenter le dict basteau à ma
dicte femme et luy faire la reverence, avec leurs robes de velours,
comme l’on a accoustumé en faire aux mariages ; vous et le reste de
vostre compagnie demeurant à Paris, pour la recevoir, au mesme '
habit. lfasseurance que j’ay que vous y apporterés toute la diligence
requise m’empeschera de la vous faire plus longue, pour prier Dieu
vous avoir, Mons} le president, en sa saincte et digne garde. Ce xxvnf
' janvier 1601, à Verneuil.
d HENRY. — ‘
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