' p [1601.]—g avan,. ~
Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9079, fol. 1/4. `
Cop. — Suppl. fr. Ms. l009 2. _
. [AU CONNÉTABLE.]
Mon compere,' J'ay entendu fort amplement par le s’ de Sillery, et
_depuis par ce que Villeroy m’a rapporté, comme vousvous estes di-
gnement acquitté et à mon contentement, de ce que je vous avois
_ commis au partement de Lyon pour mon service, et comme par vostre
prudence les choses ont succe_dé comme je desirois ; de quoy je vous
ay bien voulu remercier par ce mot de ma main, et vous tesmoigner
le gré que je vous en ay : ce que je feray moy-mesmes de bouche
lorsque vous serés 1Cy, qui ne sera Jamais aussy tost que Je le desire.
L Clest pourquoy je vous prie, mon compere, d’advancer vostre santé _
autant que vous pourrés, et vostre retour prés de moy, où vous serés
tousjours le bien venu et veu de moy, qui vous aime comme vous le _
sçauriés souhaiter. Je remets le reste des allaires à celle que _i’ay com-
mandé à Villeroy de vous faire, et laquelle vous recevrés avec ceste-
cy. A Dieu, mon compere. Ce 1x° avril, à Paris. _
il HENRY. i
[1601.]-10 AVBIL.—I'°.
Imprimé. - Mémoires historiques de la noblesse, par M. A.J. Duvnncmn, Paris, 1839, in-8", p. 96.
_ — Et Journal de l'Ain du s décembre 18/ia.
[AU BARON DES ALYMES.]I `
Mon_Cousin, Vous avés esprouvé desjà querje risquerois plus tost
ma vie que de faillir àlobservation de ma parole au regard de mon
- frere le duc de Savoie. Vous scavés que j'ay fort et ferme embrassé
son amitié, si tost que j’ay cogneu qu’il avoit desire la mienne ; mais vous sentés qu’il en doibt estre usé justement et pareillement avec