Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome5.djvu/441

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LETTRES MISSIVES


ayt en sa saincte garde. Escript à Fontainebleau, le xxvf jour de may 1601. _ HENRY. ' . on Nnurvittz. "` l60l.—28 Mai.'- l’°.' Orig. — B. N..Fonds Béthune, Ms. 9070, fol. 37. .Cop. e Suppl, fr. Ms. l009 2. i i[AU CONNÉTABLE.] I . Mon Cousin, J’ay este bien aise de sçavoir de vos nouvelles par vostre lettre du v111° de ce mois et par la Borde, porteur d’icelle. Il aura estexbien à propos pour mon service que vous ayes visite ma ville de Tboulouze, comme vous aves faict ma frontiere ; car vostre presence y aura grandement servy à confirmer un cbascun en son debvoir, et m’attends d’apprendre par vos premieres, en quel estat vous y aures jtrouve toutes choses, et mesmes que vous aves pourveu à celles qui auront eu besoing de vous, auxquelles vous aurés peu donner ordre. Je nîfasseure aussy que vous aures faict le semblable à Montpellier, si vous aves jugé à propos de repasser au retour par la- . dicte ville. Mais, mon Cousin-, je desire surtout sçavoir que vous aves pourveu à vostre sante, et, que vous vous soyes bien trouve de l’eau de lafontaine de Mayenne, aHin que vous puisse revoir bien tost et bien sain ; continues donc à m’advertir du progres de vostre disposition. i Nous vous avons escript que nos traictez avec le roy d’Espagne ne . defiendent les nouvelles fortifications ; toutesfois si celles que iles Espagnols ont faictes par delà meritent que nous en facions plaincte, je suis d’advis_ que nous ne laissions de la faire à leur roy, en la ° formeque vous serés d’advis qu’elle soit faicte ; et quand il ne voul- dra yi avoir esgard, nous serons tousjours mieux fondez à.1î1ous en revancher. ll n’a encore jure la paix de Vervins, et son Adelantado a si mal traicte nos marchands qui estoient allé traficquer en ses pays,