160].-- 26 MAI. — ll“‘°. '
Cop. — Biblioth`. Mazarine, Ms. 1549, p. 11. Communication de M. de la Villegille.
A MON COUSIN LE DUC DE MONTPENSIEB,
pain un ramer, couvnnusun sr Mon txsucrnxanr csnmm, AU cooviznrzsnism `
- on Nonnannm.
Mon Cousin, Je vous fais ceste recharge pour vous prier, suivant
ce que je vous ay escript, d’assister à la deliberation qui se fera,
tant en ma court de parlement que chambre des comptes (le Nor-
mandie, sur mon edict de la vente et revente de- mon, domaine au dict
a sl, et de rece avoir les 0 inions de ceulx ui assisteront. Je mande
l
au s' de Courvauldon, second president de ma dicte court, de se trou-
ver avecque vous, tanten ma dicte cour que chambre des comptes,
et de vous- instruire de ceste af}`aire’, laquelle je vous diray avoir en
grande affection, pour ce que de lexecution d’icelle je deschargeray
mon Royaulme d’une_grande somme de deniers, et assoupiray de gros
s interests qui courent à la foule de mes finances, et sy je donneray COI]-
tentement a un prince estrangera, qui, durant ces derniers troubles, i
m'a secouru de ses deniers, au tres grand besoing de cest Estat ; ce
que me promettant que ferés, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous .
' Les sommes à rembourser à des cution de l°édit, que le parlement se clé-
princes étrangers avaient obligé de re- cida à la vérification Dallaire suivit la `
courir à l’aliénation du domaine en plu- même marche à la Chambre des comptes.
sieurs provinces. Un édit du ltdécembrc ° Dans cette lettre à M. de Courvaul— _
1599 ordonna cette mesure en Norman- don, le'Boi dit : «Je mande à ma dicte
die, jusqu'à la concurrence de 200,000 court en general de proceder à la dicte
écus. Le parlement adressa là-dessus, le verilication pureetsiuipleiaultrement, et
28 avril 1601, des remontrancesà Sa Ma- à faulte de ce faire, quc’j’interdiray à cha-
' jesté. Le 5 mai suivant, le Boi répondit cun de vous l'exercice de vos charges, et
par des lettres de jussion, qui restèrent en vostre lieu y pourveoiray dautres per-
sans résultat. La résistance du parlement sonnes, qui n’auront que mon seul ser
dura deux ans, et ce fut seulement le vice en recommandations
28 janvier 1602, à la suite d'un arrêt du ’ Le duc de Wurtemberg. _
conseil ordonnant de passer outre à l’exe- . '
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DE HENRI IV.