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DE HENRI IV.


ay mande zet sur ce,—_je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à Fontainebleaufle xxx° may 160]. l HENRY. •_ ns Naurvittn. » 1601.- li JUIN. ' Orig. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 0070, fol. lao. . Cop. — Suppl. franc. Ms. 1009-2. , °_ [AU CONNÉTABLE.] . . Mon Cousin, Jay este tres-aise d’avoir este asseure par vostre let-` tre, escripte à Thoulouze le xx1_]° du mois passe, premierement de vostre bonne disposition, qui mlest tres-recommandée ; et apres, de l’honorable reception qui vous a esté faicte en la dicte ville, et finale- ment de llaffection que vous aves recognu que les citoyens dlicelle por— , tent au bien de mon service et à fexecution de mes commandemens. Et comme e ne doubte point que vostre presence et visitation ne les ayt grandement resjouis et consolez, je suis certain aussy qulelle n’aura moins servy à les conforter en la perseverance de leur devoir envers moy,- par lesexhortations et bons records que vous leur en aves lais- sez, et par l'exemple que vostre sage conduicte, en tout ce qui _concerne le bien de mes affaires, leur aura apporte. Au moyen de quoy, je me resjouis derechef du voyage que vous y aves faict, comme je fais de lesperanice que vous me donnes, par vostre dicte lettre, de vousbas- ter de boire les eaux dela fontaine de Mayenne, pour me revenir voir tant plus tost ; car je vous y souhaite plus que jamais, recognoissant tous les jours davantage combien vous estes necessaire pres de ma personne, sur la diversité des affaires qui y surviennent. A Je vous ay donne advis de la desobeîssance de ceux de Poictiers, sur festablissement de fimposition du_sol pour livre, laquelle je n’ay de- libere de laisser impunie, car elle procede plus de malice que de neces- site, ayant verifie que ceste ville ne m’a secouru d’un escu depuis que