~ DE HENRI IV. É . ZL33 Dieu, Mons"'de Bourdeille, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Esoript à Paris, le dernier jour de juin 1601 .`, . . _ . . — HENRY} I — i, DE NEUFVILEÉÃ ~ `l00l.— 11 JUILLET.- —I'°. . — Origie B. N. Eonds Qétliunel, Ms. 9079, fol. 63. _ . . Cop.- Suppl. fr. Ms. 1009-2. `. . ‘_ A Ã MON COUSIN LE DUC DE MONTMORENCY, — ' mm rr cemnusrrenn nn xnuuunmceuvnnmnun nr now 1.1nucm i.nw ennemi. ' EN LANGUEDOC. ' Mon Cousin, Cacbat vous va trouver, lequel vous asseurerade ma bonne santé et de celle de la Royne_ma’l`emn1e ; et vous le serés par ceste—cy de la continuation de ma bonne volonté, laquelle me faict souhaiter, tous les jours, vostre retour 'en bonne disposition auprés de moy, qui n'ay eu de vos nouvelles il y a longïempsfsde quoy je me plains, et m’en prends plus à ceulx qui sont auprés de vous qu’à vous ; car vous ne debvés pensermaintenant qu’à asseurer vostre santé, _ estant par delà pour cest eflet. Mais les aultres ne debvroient pas lais- ser passer tant de temps sans me faire sçavoir comment vous vous trouvés des eaux de Mayenne. Jevous prie de leur en faire une repri- mande, et leur commander de la reparer. Taj veu à Monceaux mon frere le duc de Lorraine et ma sœur deiBar, que _j’ay trouvez en bonnet disposition. J’ay' voulu aller le rencontrer jusques là, pour jouir plus . tost de leur presenceiet leur faire honneur ;_ils seront demain icy, puis je les meneray ai Fontainebleau`, d’où j’espere en partir à la` fin de la sepmaineprocliaine pouraller à Blois et de là à Poictiers, car il I faut que je me Face voir aux habitans de la dicte ville, allin de les raccoustumerà bien recepvoir et honorer leur Roy ; car vous 'sçavés qu’ils refuserent leurs portes au Feu Roy. Ma dicte femme meveult suivre, et croy qu’elle recevra plusde mal, esloignée de moy, qu’elle . ' - n’en aura par les chemins, icar nous la ferons porter à bras dboinmes et ferons petites journées, et, sy, nous partirons matin. Davantage LETTRES DE HENRI IV v• .`
