avecques moy, et que toutes ces dames qui sont auprés d’elle s’y
opposent, parce'qu’elle doibt bientost entrer en son huitiesme mois.
Cela se `resouldra à Fontainebleau, où je fais estat d’aller“ passer et
y demeurer cinq_ou six jours. Je vous advertiray de la resolution que
nous y aurons faicte. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir i
ensa saincte garde. Escript à Paris, le xv11_]° jour de juillet 1601.
C I q HENRY.
i . roncar.
i' " -160]. — 20 JUILLET. -× I"°. `
_ Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9070, fol. 73.
J . Cop. — Supp. f`1 . Ms. 1000-2. . `
A MON COUSIN LE DUC DE MON TMOBENCY
mm nr coxsnsrxmn on mman, couvnmmm nr mom ¤.mucrnN.m1~ cmvmm.
_ un Lxucunnoc.
Mon Cousin, Je commis, l’année derniere, les sis de Saint-Felix, pre—
sident en ma court de Parlement de Toulouze, et de Pujols du Faur,
pour vacquer à l’execution de mon edict sur les precedens edicts de
pacification au departement du hault Languedoc ; à quoy ils commen-
cerent de travailler `en quelques lieux, mais peu a peu ils se sepa-
rerent et laisserent llœuvre imparfaicte ; de sorte que ien ay depuis
receu force plainctes, auxquelles desirant pourveoir _j’ ay commandé
au dict s' de.Sainct—Felix de s’e'n retourner au plus tost par delà, pour
reprendre avec le dict s' de Pujols les derniers erremens ou ils sont
demeurez de la dicte execution, et icelle continuer sans aucune in-
termission en tous les lieux de leur dict departement ou elle reste
encore à l’aire, iayant escript au dict s' de Pujols à mesme fin ; et pour
ce que c’est chose que vous sçavés importer grandement au bien de
mon service et au repos de mes subjects, je vous prie d’y tenir la
main, et en cas que le dict s" de Pujols se voulust excuser sur le ser-
vice et residence qu’il doit en ma ville de Montpellier, vous luy ferés
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DE HENRI IV.